Transformer l’opposition en affirmation de soi (1/4): Pourquoi les enfants et les ados s’opposent-ils si fréquemment?

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Elle refuse de coopérer à une demande de notre part. Il se met en colère lorsqu’on lui impose de ranger ses jouets. Elle procrastine face à une tâche qu’elle ne veut pas faire. Il nous crie que nous sommes méchants avec lui, car on refuse de céder à un caprice. Elle nous déteste lorsqu’on ne lui accorde pas le privilège réclamé… Une fois la crise enclenchée, les luttes de pouvoir se durcissent. Chacun veut avoir gain de cause. Consciemment ou non, il va résister de toutes ses forces. La frustration, la colère, le refus d’obtempérer et la provocation, voire parfois de la rage, vont nourrir le rapport de force. Comment sortir de cette spirale infernale?

Que ce soit comme parent ou comme intervenant, il arrive parfois (souvent) des moments où notre enfant, notre ado ou notre élève manifeste des comportements d’opposition.

Elle refuse de coopérer à une demande de notre part. Il se met en colère lorsqu’on lui impose de ranger ses jouets. Elle procrastine face à une tâche qu’elle ne peut pas ne pas faire. Il nous crie que nous sommes méchants avec lui, car on refuse de céder à un caprice. Elle nous déteste lorsqu’on ne lui accorde pas le privilège réclamé…

  • Pourquoi mon enfant réagit-il ainsi ?
  • Qu’est-ce qui se cache derrière ces comportements ?
  • Qu’est-ce que mon élève essaie de me dire ?
  • Quel est son besoin ?

Une fois la crise enclenchée, les luttes de pouvoir se durcissent. Chacun veut avoir gain de cause. Légitimement, on veut que l’enfant ou l’ado « coopère », mais nous nous inscrivons dans une dynamique où la coopération est perçue comme une soumission imposée au jeune. Et, consciemment ou non, il va résister de toutes ses forces. La frustration, la colère, le refus d’obtempérer et la provocation, voire parfois de la rage, vont nourrir le rapport de force.

  • Lorsque votre enfant s’oppose, quelles émotions émergent en vous?
  • Comment détourner son attention et faire en sorte qu’il arrête?
  • Avez-vous une envie de le confronter à votre tour ou avez-vous plutôt envie de fuir la situation?

Alors que le jeune manifeste son refus de céder, nous ressentons progressivement une multitude d’émotions. L’impatience nous envahit. Nous avons envie d’hausser le ton pour nous faire entendre afin que l’enfant obtempère. Nous ressentons de l’impuissance face à la situation qui se répète parfois quotidiennement. On se désespère. On devient mélancolique ou désillusionné. Quelque part, il faut qu’un des deux accepte et rompe la lutte de pouvoir. Et bien sûr, nous avons une envie très profonde que l’enfant ou l’ado cesse de s’opposer.

  • Comment s’installe la lutte de pouvoir et comment y mettre un terme dans le respect de chacun?
  • Qu’est-ce qu’on y gagne?
  • Qu’est-ce qu’on y perd?
  • Qu’en est-il de la relation?
  • Qu’en est-il du lien de confiance?

Et, en classe, si l’opposition était en fait une façon pour l’élève d’exprimer son mal-être?

Et si, au retour d’une journée d’école, s’opposer, crier, procrastiner étaient des façons, peut-être maladroites, mais normales dans son développement, de répondre à son besoin d’être en lien avec nous?

Dans ce dossier, nous vous proposons de démystifier l’opposition afin de mieux comprendre les besoins qui se cachent derrière ces comportements. Aussi, nous vous proposons des pistes de réflexion pour vous guider à transformer l’opposition en saine affirmation de soi.

  1. Les comportements d’opposition et de provocation chez les jeunes enfants.
  2. Les « attitudes provocatrices » chez les enfants.
  3. Les comportements « vege » de nos ados.

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