Après son doctorat en neurosciences obtenu à la Faculté de médecine de l’université de Montréal, Joël Monzée a fondé l’Institut du développement de l’enfant et de la famille, puis l’Institut de psychologie et neurosciences. En parallèle, il a été professeur associé aux départements de pédiatrie et de psychiatrie, ainsi qu’au programme de sciences cliniques de la Faculté de médecine et des sciences de la santé de l’Université de Sherbrooke (Québec). Désormais, il poursuit sa carrière comme superviseur clinique et formateur dans le domaine des neurosciences affectives et sociales, ainsi qu’en éthique clinique. Auteur et conférencier, il propose une vision intégrative des multiples facettes de l’être humain.
« Né à Liège en 1968, je suis arrivé avec mes valises au Québec en 1993. J’ai donc passé la moitié de ma vie en Europe et l’autre moitié en Amérique du Nord. Disposant d’une formation multidisciplinaire alliant les sciences santé et les sciences humaines, j’incarne à ma manière ce que Michel Serres décrivait comme un ‘tiers instruit’, celui qui associe les connaissances, les expériences…
Aujourd’hui, je vis dans les montagnes, au cœur d’une forêt mixte de pins et d’érables, à une centaine de kilomètres au nord de Montréal. Je partage ma vie entre mon rôle de père et de beau-père, d’auteur, de conférencier et de formateur. Une vie construite pour que mes passions soient au cœur des différentes sphères de ma vie. »
Depuis ma jeune enfance, j’observe les personnes autour de moi et j’essaie de comprendre l’expérience humaine. Cette curiosité m’a, dès lors, amené à un parcours académique original: pédagogie, psychologie, psychomotricité, neurosciences et éthique.
Pendant 20 ans, ma vie professionnelle s’est écrite autour de trois pôles: la pratique psychothérapeutique, la recherche universitaire et la formation continue de professionnels de la santé ou du milieu de l’éducation.
Toutefois, j’ai renoncé à ma pratique psychothérapeutique en juillet 2022 et progressivement à mes mandats universitaires qui prendront fin définitivement en décembre 2023. En effet, je voulais donner plus de place à deux projets qui me tiennent à coeur depuis des années.
D’une part, la mise en place d’un centre de formation virtuel alliant les neurosciences affectives, la psychologie et l’éthique dans les domaines de l’intervention éducative, clinique ou administrative: « Cerveau et Psychologie« .
D’autre part, l’IDEF va se transformer en observatoire du développement des enfants et des familles pour outiller les parents et les professionnels sur des enjeux, parfois complexes et compliqués, qui touchent la santé des membres de la famille.
Désormais, je me consacre donc essentiellement à l’écriture, à la formation et aux conférences que je présente au grand public, aux intervenants en éducation et en santé, ainsi qu’aux gestionnaires et responsables d’institutions ou d’entreprises.
Je suis également consultant pour différents organismes et institutions publiques, ainsi que de ministres, tout en restant disponible pour les médias, afin de contribuer à mieux comprendre le cerveau en lien avec les différentes facettes de l’expérience humaine…
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Auteur, conférencier et formateur
J’ai publié dix livres touchant: le développement affectif de l’enfant («Et si on les laissait vivre ?», en 2018, «J’ai juste besoin d’être compris», en 2015, et «J’ai juste besoin de votre attention», en 2016, parus aux Éditions Le Dauphin Blanc et «Soutenir le développement affectif des enfants», en 2014, aux Éditions C.A.R.D.), les neurosciences et la psychologie («Neurosciences et psychothérapie», «Ce que le cerveau a dans la tête» et «Neurosciences, psychothérapie et développement affectif des enfants», Éditions Liber), les liens entre la santé et le développement personnel («Devenir Soi» en 2011 et «Dire OUI à la vie» en 2013, tous deux parus aux Éditions Le Dauphin Blanc), ainsi qu’un un essai sur l’univers des médicaments et la responsabilité sociale tant des individus que des institutions («Médicaments et performance humaine», Éditions Liber).
Outre des articles scientifiques et des notes de recherche, j’ai également collaboré à sept ouvrages collectifs touchant la bioéthique (Éditions Thémis, 2004, et Éditions Dalloz, 2007 et 2008), les traitements pour réduire l’intensité des symptômes de la fibromyalgie (Éditions du Grand Ruisseau, 2014) et le développement des familles (Éditions de l’Homme, 2016), ainsi que les enjeux qui touchent les personnes neuro-atypiques (Éditions Parents éclairés, 2019ab).
Enfin, trois autres livres – dont deux sont déjà sous presse – touchant la parentalité bienveillante et la psychopédagogie seront publiés en 2024 et 2025 aux Éditions Edito.
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Une présence dans les médias depuis 1998
J’ai donné mes premières entrevues en 1998, alors que je présidais l’Association des étudiants aux cycles supérieurs de l’AEGSFM, à travers différentes implications pour la Faculté de médecine de l’université de Montréal.
Cette expérience a pris d’autant plus de place que je me suis rapidement impliqué dans Force Jeunesse, un organisme sans but lucratif voué à promouvoir la vision de la société et du bien commun telle que perçue par les jeunes adultes présents sur le marché du travail.
Depuis 2003, j’ai le plaisir d’animer des chroniques pour différents médias écrits, radios ou télévisés, ainsi que de participer à des documentaires ou des émissions d’enquête.
Également, je suis invité dans les médias et sur différents panels de réflexion comme expert autant sur le développement de l’enfant et sur les neurosciences affectives que sur les problématiques qui découlent d’un usage inadéquat des diagnostics psychiatriques et des médicaments psychotropes.
J’ai aussi été idéateur et coproducteur des émissions de télévision « OUI À LA VIE! » que je coanimais avec Louise DesChâtelets sur TVCogeco. Plus récemment, j’ai produit et coanimé « SIMPLEMENT S’INSPIRER » durant lesquelles nous réactualisions quelques thèmes abordés dans OUI À LA VIE!
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Une implication sociétale, des honneurs
Durant ma formation académique, j’ai été lauréat de plusieurs honneurs et bourses d’excellence dont, notamment, le prix Personnalité de l’année de l’Université de Montréal et l’Avenir Personnalité de l’année décerné par le jury de Force Avenir en 2002. En 2005, j’ai obtenu le premier prix à un concours canadien décernant une bourse post-doctorale par année, alors que plus de 400 candidats avaient présenté leur dossier. Depuis, d’autres honneurs m’ont été décernés par différents médias, comme personnalité de la semaine ou personnalité du mois, pour souligner mon implication sociétale.
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« Très tôt, j’ai pris conscience du décalage entre ce que l’adulte comprend de l’enfant (ou de l’adolescent) et ce que, mes amis et moi, nous vivions et ressentions. Pas que nos comportements soient toujours exemplaires (loin de là), mais l’interprétation et la volonté de nous faire plier à leurs attentes m’ont toujours interpellé, car il y a parfois un trop faible écart entre une intervention éducative et un abus de la part de l’adulte.
Rapidement, j’ai été inspiré par la psychologie et les neurosciences pour comprendre comment le cerveau fonctionnait. J’avais 14 ans lorsque j’ai participé à mes premiers cours en neurosciences, alors que je lisais déjà des livres sur le développement de la personne. J’avais besoin de comprendre… et d’expérimenter.
C’est ainsi que différentes activités m’ont permis de développer une manière différente d’intervenir auprès des jeunes et de les aider à construire une vie selon des valeurs de partage, d’autonomie, d’implication et de responsabilité individuelle et collective. Ce fut le début d’un parcours original. Aujourd’hui, ces valeurs m’animent toujours concrètement dans mes différents rôles professionnels. »
Né à Liège en 1968, je me suis impliqué très tôt dans les mouvements de jeunesse, de participant à animateur, ainsi que dans divers organismes communautaires ou estudiantins. J’ai également dix années de colonies de vacances et camps d’été, de moniteur à chef-de-camp. Ces différentes activités m’ont permis de développer une certaine sensibilité et désir certain d’aider les jeunes, comme les moins jeunes, à construire leur vie selon des valeurs de partage, d’autonomie, d’implication et de responsabilité individuelle et collective. Par ailleurs, mon expérience auprès d’enfants sourds-muets et aveugles, très tôt dans ma carrière, m’a également permis d’orienter autant ma pratique clinique et certaines formations sur l’expérience affective des enfants et des adolescents. Je crois que, sans cette expérience, je n’aurais pas été aussi sensible aux signes de stress et d’anxiété, voire d’angoisse, qui se manifestent chez les jeunes (et moins jeunes) à travers leur corporalité. De la psychomotricité à l’éthique clinique, en passant par la kinésiologie et les neurosciences, j’ai toujours souhaité proposé une lecture plus globale des comportements des enfants et des adolescents, afin de sensibiliser les adultes à la qualité des interventions éducatives ou thérapeutiques inspirées par les connaissances en neurosciences affectives et sociales.
Mes premiers pas professionnels
Alors que j’avais 17 ans, j’animais de jeunes scouts… L’un d’eux était très turbulent pendant les activités. Un jour, j’ai commencé à jouer avec lui pendant 20 minutes avant la rencontre, plutôt que d’aller rejoindre mes co-animateurs. Curieusement, son comportement fut impeccable cette journée-là. Je répétai l’expérience lors des rencontres subséquentes et, à chaque fois, il s’impliquait adéquatement le reste de la journée. C’est ce genre d’observations qui me poussèrent à vouloir m’impliquer dans l’intervention pour soutenir le développement des enfants et des adolescents.
Mon intention initiale était donc de faire des études universitaires en neuropsychologie pour associer la psychologie et les sciences qui étudient le cerveau. Toutefois, mes parents s’y opposèrent fermement. Comme on atteignait la majorité qu’à 21 ans à cette époque en Belgique, j’étais coincé. Qu’à cela ne tienne, je me suis alors dirigé vers l’enseignement, un secteur professionnel permettant d’accompagner des enfants sur le plan éducatif, mais dans une formation qui poussait fortement la maîtrise de la psychologie de l’enfant pour favoriser la persévérance scolaire et la réussite éducative.
Durant mes stages et ma (courte) carrière d’instituteur, il était clair que je m’intéressais plus au bien-être et au développement psychologique des élèves qu’à la performance scolaire… tout en constatant qu’un enfant bien dans sa peau était plus disponible aux apprentissages et souvent dépassait les attentes de son entourage. Ainsi, mes deux années comme titulaire en classe régulière (cinquième primaire) et en classe adaptée (élèves aveugles et handicaps associés) ont été riches d’expériences pour comprendre autant les enjeux que vit le milieu scolaire que ceux des élèves et de leurs parents.
En parallèle, j’ai suivi une formation clinique de deuxième cycle en psychomotricité. C’est un ensemble de pratiques d’intervention éducatives et thérapeutiques adaptées aux besoins des enfants pour les aider à se développer par le jeu et améliorer leur disponibilité à l’apprentissage scolaire. Associant l’intervention aux études, l’interaction continue entre la théorie et la pratique m’a certainement également beaucoup inspiré pour le reste de ma carrière.
Par ailleurs, mes interventions auprès d’enfants sourds-muets-aveugles m’ont également sensibilisé autant à ma propre posture comme intervenant qu’aux différents signes marquant l’aisance ou l’inconfort affectif. Cela a initié mes intérêts quant à la communication non-verbale du degré de stress, donc les traces d’anxiété et la manière d’y répondre pour apaiser l’enfant. Les modèles théoriques et cliniques que je défends aujourd’hui quant à l’importance des facteurs d’anxiété sur le développement des enfants et des adolescents sont certainement liés à ces premiers pas professionnels.
À cette époque, il fallait encore faire un service militaire en Belgique. Ou alors, demander une dérogation pour faire un service civil durant 15 mois. Je préférais «soigner» que «apprendre à tuer». C’est ainsi que j’ai travaillé comme thérapeute en psychomotricité dans un centre accueillant des adultes ayant une déficience intellectuelle moyenne à sévère à Louvain-la-Neuve.
Si la psychomotricité s’est développée pour accompagner des enfants dès les années 1940, j’étais un des premiers psychomotriciens à expérimenter cette pratique thérapeutique auprès d’adultes au début des années 1990, tout en réalisant une thèse sur l’évaluation et la direction thérapeutique permettant de stimuler l’autonomie des personnes affectées par de multiples handicaps, sous la direction de Roger van Limbergen.
Les neurosciences
au service de la santé
Soucieux d’améliorer ma pratique clinique sur la base de connaissances scientifiques novatrices en neurosciences, j’ai réalisé trois stages à l’université de Sherbrooke, au Laboratoire de motricité humaine (LMH) dirigé par Jacques Vanden Abelle, dont le but était d’intégrer les données provenant des neurosciences – les sciences qui étudient le cerveau – dans l’intervention auprès de personnes ayant des incapacités motrices.
Lors de mon deuxième stage, le directeur général adjoint d’une commission scolaire demanda à me rencontrer. Il avait entendu parler de mon parcours à la fois en pédagogie, en psychologie et en psychomotricité. Il me proposa de devenir la pièce maîtresse d’un projet novateur. Il s’agissait de développer des pratiques intégratives pour soutenir le développement des élèves atypiques au sein des écoles, pour éviter le décrochage scolaire ou social.
Le projet mature progressivement et, lors de mon troisième stage, nous établissons les grandes lignes du projet d’intervention ciblée, puis de formation des enseignants. De retour en Belgique, je dépose une demande d’immigration auprès de la Délégation générale du Québec. Nous sommes le 4 octobre 1993. Le 4 novembre, j’apprends que je suis accepté. Le 22 décembre, je suis dans l’avion. J’arrivais avec mes bagages, mes livres et mon vélo… pour apprendre le 7 janvier que le projet n’avait pas été approuvé par les commissaires scolaires.
Adieu veau, vache, cochon, couvée? Je venais de signer mon loyer, j’avais 2500$ en poche… et rien de prévu. Retourner en Belgique n’était pas une option. La vie continue. Il fallait juste trouver le sens de tout cela… C’est ainsi que j’ai voulu poursuivre mes apprentissages dans le laboratoire de Jacques. Comme il ne pouvait pas superviser d’étudiants au doctorat, j’ai ainsi réalisé un second deuxième cycle universitaire. Ensuite, j’ai intégré la Faculté de médecine de l’université de Montréal et le Centre de recherche en sciences neurologiques pour y réaliser mon doctorat avec Allan Smith. Dans ces deux laboratoires, j’ai ainsi pu tester le modèle d’un neuroscientifique qui a inspiré mon cheminement scientifique, mais aussi comme clinicien, à savoir Jacques Paillard.
Utilisant le modèle animal pour réaliser des expériences impossibles à mener chez l’être humain, nous avons exploré la manière dont le cerveau intègre les flux nerveux sensorimoteurs, mais aussi probablement émotionnels et attentionnels, dans le cervelet. Je fus le premier chercheur qui découvrit formellement ces liens présupposés par le modèle de Paillard. Malgré des évidences très claires, j’ai dû me résigner à ne pas discuter de deux découvertes, car elles remettaient en question les théories de mon patron et de son grand ami, tous deux considérés comme des sommités internationales.
Curieusement, mes articles n’ont jamais été autant cités que ces dernières années, vingt ans après mes découvertes, car la Science évolue et qu’aujourd’hui les neuroscientifiques sont plus sensibles à la globalité du cerveau. On comprend désormais mieux comment les émotions, la cognition, la sensorialité et la cognition, mais aussi l’interaction entre l’individu et son environnement physique et social, sont interdépendants dans l’expérience humaine. La ségrégation entre les sphères cérébrales dépend plus des méthodes de recherche et des technologies disponibles que du fonctionnement réel du cerveau.
Aujourd’hui, les neurosciences sociales et affectives ont reçu l’attention qu’elles méritaient. Des théories ont progressivement émergé grâce à des chercheurs qui ont choisi d’intégrer les connaissances plutôt que de pratiquer des expériences réductionnistes. Celles-ci sont certes intéressantes mais, si elles ne sont pas recontextualisées en regard de l’expérience humaine, elles contribuent parfois à plus de détresse que de solutions pour favoriser l’autonomie des jeunes et des moins jeunes. Depuis quelques années, de jeunes chercheures ont fait faire des pas de géant, telle que le rapporte notamment Catherine Gueguen dans ses livres et conférences.
Inspiré notamment par les travaux de Stephen Porgès autant que ceux de Jacques Paillard, j’ai ainsi pris une direction professionnelle originale menant notamment à la direction de trois quatre livres collectifs visant à explorer les liens entre les neurosciences et la psychothérapie (trois tomes parus chez Liber en 2009, 2011 et 2014) ou l’intervention auprès des enfants et adolescents (un tome paru chez CARD en 2014), tout en dirigeant des étudiantes aux cycles supérieurs jusqu’en 2023. L’objectif était d’offrir une lecture intégrative des comportements qui sont trop souvent perçus comme dérangeants ou des signes de trouble psychiatrique. Somme toute, le comportement d’un jeune est un langage qu’il me paraît important de décoder pour l’accompagner vers son autonomie affective et sociale, tel que je l’explique dans les autres livres publiés depuis 2015.
Des implications sociales
Depuis le début de mon adolescence, je me suis impliqué dans diverses activités sociales ou carritatives. De ma contribution aux événements d’ONG comme 11.11.11 à la vente de « miel équitable », en passant par des actions de représentant des étudiants, cela a toujours été au coeur de ma vie. J’y nourrissais autant mon sens humanitaire qu’un sentiment d’être concrètement utile.
C’est ainsi que, parallèlement à mes activités doctorales, je me suis également impliqué dans diverses associations pour améliorer les conditions d’études universitaires (conseillé, puis président de l’association des étudiants aux cycles supérieurs de la Faculté de médecine; membre de plusieurs CA d’associations de jeunes professionnels en santé), ainsi que des conditions de travail des jeunes travailleurs (conseillé, puis vice-président de Force Jeunesse).
Un jour, j’avais rédigé un document sur les difficultés rencontrées par les jeunes chercheurs et la promiscuité entre les entreprises et les universités. Envoyé au ministre de l’Éducation François Legault, il le transféra à son collègue ministre de la Recherche, Dr Jean Rochon. Ce fut le début d’une collaboration de quelques années sur la deuxième politique scientifique et la loi menant notamment à la création de la Commission de l’éthique, de la science et de la technologie. Plus tard, Jean Rochon est devenu ministre du Travail. Nous avons continué à nous rencontrer, alors que j’assumais la vice-présidence de Force Jeunesse, une ONG vouée à la défense des droits des jeunes travailleurs, fondée par François Rebello. Ce fut alors une implication sur la Loi des normes du travail qui balisait entre autre, pour la première fois, le harcèlement psychologique.
Durant six ans, mon implication m’a permis de contribuer à la rédaction de différents documents destinés aux instances gouvernementales, d’être invité à une douzaine de commissions parlementaires ou de consultations publiques organisées par le Québec et le Canada, tout en présidant l’Axe «Promotion de l’innovation et des carrières en recherche» au Conseil des élus de l’Île de Montréal, devenu le Conseil régional des élus, et créant l’initiative «Éclairs de science» et «Coco Logix». Avec le neurologue Ziad Nasredine et la psychiatre Johanne Rioux, nous avons fondé également Espace Santé, un organisme de réflexion sur le système de la santé du Québec au milieu des années 2000.
L’ensemble de cette implication sociale bénévole m’a valu de recevoir le prix d’implication étudiante en 2000 (FICSUM), puis le prix Personnalité de l’Année en 2002 (université de Montréal) et l’Avenir Cycle Supérieur 2002 (Forces Avenir). D’autres honneurs viendront, par la suite, souligner cette implication sociale et sociétale si constructive pour moi…
Aujourd’hui, je siège sur plusieurs comités ministériels orchestrés par le ministre de l’Éducation et le ministre délégué à la Santé et aux services sociaux pour offrir mon expertise pour améliorer la qualité des services offerts dans les écoles et les services sociaux, ainsi qu’au Secrétariat à la jeunesse. À cet effet, je fus impliqués sur plusieurs dossiers par Jean-François Roberge et Lionel Carmant durant leurs mandats respectifs comme ministres.
Je poursuis également la rédaction d’avis destinés aux ministres du Québec… ainsi qu’un mémoire déposé à l’Assemblée nationale française, suite à ma convocation lors d’une commission d’enquête sur la santé psychosociale des jeunes durant la crise sanitaire.
Neurosciences et éthique clinique
Revenons toutefois un peu en arrière dans le temps. En effet, ma carrière allait prendre une tournure inattendue suite à une discussion avec l’un de mes mentors… Initialement, je me voyais impliqué dans la recherche fondamentale pour documenter des phénomènes neurologiques à la base de la vie affective et sociale. Certaines zones du cerveau m’intéressait particulièrement.
Au début des années 2000, Serge Rossignol – directeur du Centre de recherche en sciences neurologiques et président du jury de ma thèse doctorale – me demanda quels étaient mes plans de carrière. Je lui expliquai, d’une part, mes hypothèses sur le fonctionnement du cerveau en ce qui concerne l’intégration affectivité-cognition-mouvement et, d’autre part, les techniques en neurophysiologie pour vérifier mes hypothèses. Pour moi, mes travaux allaient offrir des fondements clairs à la psychothérapie et la psychomotricité. Serge m’écoutait attentivement. Puis, il me demanda « Joël, te rends-tu comptes du pouvoir que tu vas donner à l’industrie pharmaceutique pour contrôler notre pensée, notre identité? »
Je m’intéressais déjà aux effets pervers de l’usage des psychotropes au sens large et, surtout, des psychostimulants chez les enfants. C’est d’ailleurs avec Serge que je validais certaines inquiétudes quant aux conséquences, en termes d’altération neurologiques, causées par ces médicaments. Je ne pouvais pas prendre le risque d’identifier certaines zones cérébrales qui, ultérieurement, allaient permettre à d’autres de développer des molécules ou des biopuces pour modifier le fonctionnement des neurones…
En parallèle, j’ai collaboré à différents projets avec le ministre Jean Rochon et le président du Fonds de recherche en santé Michel Bureau, en marge de mes implications sur différents comités universitaires, dont la création du tout premier comité d’éthique de la recherche en santé. Ces différentes expériences, tant scientifiques que sociopolitiques, ont influé mon parcours professionnel, pour le moins original. Elles m’ont conduit à m’intéresser aux problématiques éthiques qui entourent les milieux de la recherche et de l’intervention clinique ou éducative. C’est ainsi que j’ai choisi de réaliser un post-doctorat en éthique publique pour adapter un modèle d’analyse des comportements professionnels au domaine de la recherche et du développement en biotechnologie.
Progressivement, je me suis donc spécialisé dans l’observation des perceptions subjectives et l’analyse des dynamiques comportementales en regard de la responsabilité individuelle et collective des professionnels impliqués dans le processus de commercialisation, de prescription et de recommandation des produits pharmacologiques pour améliorer les performances humaines. En d’autres mots, je m’intéressais aux facteurs neuropsychologiques qui influent non seulement sur l’usage des médicaments, mais aussi sur la déontologie des comportements des chercheurs et gestionnaires qui créent, produisent ou vendent les médicaments agissant sur le cerveau.
Outre des documents scientifiques, cette expertise est la base des éléments de réflexion du livre que j’ai publié en 2010: Médicaments et performance humaine (Éditions Liber), tout en accélérant ma présence dans les médias pour parler autant des défis que des pistes de solutions pour aider les familles et les écoles à soutenir le développement affectif des enfants et des adolescents. Par ailleurs, j’ai été consultant pour des questions d’éthique en regard de l’usage des psychotropes pour plusieurs institutions québécoises, dont la Commission de l’éthique, de la science et de la technologie, ainsi que l’Institut international de recherche en éthique biomédicale jusqu’au milieu des années 2010.
Documenter et créer des ponts
entre le cerveau et la psychologie
De 2003 et 2023, j’ai été professeur associé, d’abord à la Faculté de l’Éducation de l’UQAM, avant de me diriger vers le département de pédiatrie, puis de psychiatrie de la Faculté de médecine de l’université de Sherbrooke, tout en étant chercheur au Laboratoire Santé SiH de l’université Montpellier 1 en France, et professeur associé au Programme de recherche en sciences cliniques de la Faculté de médecine et des Sciences de la Santé. Également, j’étais professeur invité à l’Institut de psychothérapie corporelle intégrée de Montréal et au Collège d’études ostéopathiques de Montréal. Cette implication académique m’a permis de superviser des étudiants universitaires désirant faire de la recherche en éthique clinique, en psychomotricité et en psychologie.
Toutefois, je conservais ma totale indépendance d’esprit par rapport au monde institutionnel, tout en reprenant ma pratique clinique dès le début des années 2000. Pour moi, l’association entre la pratique et la théorie reste une valeur fondamentale qui guide autant mes interventions cliniques que les formations de professionnels de la santé et de l’éducation, ainsi que les recherches effectuées en éthique ou sur le développement de l’enfant et de l’adolescent. Fort de mon expertise, je propose un regard systémique sur le développement de l’enfant et les problématiques concernant les élèves suspectés d’avoir un trouble pédopsychiatrique. Cette perspective est présentée de manière complémentaire à celles proposées par les milieux cliniques (pédopsychiatrie et neuropsychologie) nord-américains, tout en utilisant l’expérience pratique développée dans les pays européens. Elle se base également sur une dynamique responsabilisante de chaque partie prenante, quel que soit la difficulté rencontrée…
En 2007, j’ai fondé l’Institut du développement de l’enfant et de la famille (IDEF) qui s’est spécialisé dans des activités cliniques, de recherche et de formation mues par une vision multidisciplinaire de la santé pour aider les parents et les intervenants (santé et éducation) à mieux comprendre le processus émotionnel de l’enfant, lorsqu’il s’exprime par des comportements dérangeants, et à intervenir à la source des difficultés de l’enfant et non simplement sur les comportements. Pendant 15 ans, l’IDEF s’est concentré sur la pratique clinique et la mise en oeuvre de projets sociaux destinés à soutenir les jeunes et leurs parents. Toutefois, j’étais de moins en moins disponible pour suivre en psychothérapie des personnes vulnérables ou des familles. En 2019, j’ai pris la décision de renoncer à ma pratique clinique, même si celle-ci s’est prolongée (à cause de la crise sanitaire) jusqu’en 2022. Par ailleurs, j’ai également renoncé progressivement à mes mandats universitaires.
En 2018, j’ai fondé l’Institut de psychologie et neurosciences (IPNS) pour accueillir différents formateurs et conférenciers soucieux des liens entre différentes disciplines menant vers l’autonomie affective et sociale des personnes de tout âge. L’IPNS se concentre sur la formation de parents, d’intervenants (éducation et santé) et de gestionnaires (institutions scolaires, DSP, CISSS et CIUSSS, ainsi que CHSLD), ainsi que sur l’animation en entreprises (formation continue des employés, médiation en cas de conflits, etc.) à travers le Canada. J’ai également eu l’occasion de former des sergents du corps de police de Montréal pour favoriser une meilleure compréhension des citoyens qui se désorganisent et faciliter une désescalade de l’agressivité, afin d’assurer tant la protection du public que d’éventuelles arrestations plus pacifiquement.
Alors que les implications en clinique et en recherche furent progressivement abandonnées, l’IDEF s’est transformé durant l’automne 2023 en Observatoire de la santé et du développement des enfants, des ados et des familles. Divers documents de réflexion éthique sont dès lors publiés pour explorer les défis et enjeux de la vie de famille aujourd’hui et alimenter la démarche réflexive des professionnels et décideurs, mais aussi des citoyens – parents et grands-parents – soucieux d’offrir des conditions optimales pour que les jeunes développent leur potentiel. Ces documents sont accessibles gratuitement.
Mes livres découlent d’ailleurs de différents projets visant l’intégration des différents domaines pour lesquels j’ai développé une expertise unique.
Parmi eux, six collectifs intègrent différentes expertises dans une perspective multidisciplinaire du développement de l’enfant et de la personne, tant sur le plan physique que psychologique. Les autres explorent les connaissances en psychologie et en neurosciences appliquées au développement affectif des jeunes et des moins jeunes.
À travers ces oeuvres, je vous propose de mieux comprendre les dynamiques relationnelles et je vous illustre comment la bienveillance peut vous permettre d’atteindre vos objectifs familiaux et professionnels.
Producteur et co-animateur de l’émission de télévision OUI À LA VIE avec Louise DesChâtelets sur TVCogeco et la série d’émissions « Simplement s’inspirer » ou ma participation à divers documentaires (Radio-Canada, TéléQuébec, Groupe TVA, etc.), c’est une autre manière d’offrir des pistes contribuant à développer une meilleure compréhension de la santé et des processus de guérison quand la maladie vient perturber la qualité de vie des personnes. C’est aussi une expérience pleine de bonheur puisque nous rencontrons des gens fantastiques, certains connus, d’autres pas encore, qui essaient à leur manière de construire un monde meilleur. L’aventure s’est achevée après deux saisons, non sans avoir obtenu le trophée de la meilleure émission d’intérêt public au gala annuel de TVCogeco.
Et aujourd’hui?
Place à la Science de la bienveillance!
Quand j’ai pris la décision de quitter le monde universitaire que je trouve de plus en plus sclérosé à cause de sa dépendance financière contrôlée par l’industrie pharmaceutique dans les domaines tant de la Santé que de l’Éducation, je voulais augmenter ma disponibilité pour animer des formations continues sur mesures pour les centres de services scolaires et les centres hospitaliers, des associations et des entreprises. J’animais de telles activités depuis le début des années 2000 et je voulais offrir une plus grande disponibilité pour répondre aux demandes.
C’est ainsi qu’en février 2018, j’ai créé le portail « Cerveau et Psychologie » pour offrir des formations en ligne, afin de mieux répondre aux besoins des communautés éloignées ou, simplement, de tous les parents et les intervenants qui, désormais, peuvent découvrir les mille et une ressources du cerveau pour vivre en santé et heureux, ainsi que mieux soutenir les enfants et les adolescents dans leur développement affectif, cognitif et social.
En 2019, nous avons organisé un premier colloque à Montréal sur l’application de la Science de la bienveillance avec comme invitée d’honneur la pédiatre Catherine Guéguen qui s’est produite pour la première fois en Amérique, ainsi que Jean-François Roberge (ministre de l’Éducation) et Lionel Carmant (ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux).
Le deuxième était en préparation quand la crise sanitaire a frappé le monde entier. Qu’à cela ne tienne, nous avons organisé le tout premier colloque entièrement en ligne, réunissant pas moins de 9200 personnes durant quatre jour en 2020. Et nous préparons une troisième édition qui sera présentée lorsque les salles rouvriront.
De l’ensemble du Canada et de l’Europe, les demandes en termes de conférences et formations continues pour des institutions et associations, ainsi que des entreprises sont telles que j’ai dû réduire ma pratique clinique… D’autant plus que j’offre mon expertise bénévolement sur plusieurs comités et forums d’experts orchestrés par le gouvernement… Le bien commun, l’éthique et la responsabilité sociale seront toujours des priorités pour moi…
Or, le choix de privilégier les formations et conférences, ainsi que l’écriture, crée des périodes de plus en plus longues durant lesquelles je ne suis pas disponible. Cette réalité créait des contraintes pour assurer un suivi psychothérapeutique optimal d’enfants ou d’adolescents, mais aussi d’adultes vulnérables, j’ai ainsi réduit le nombre d’heures hebdomadaires consacrées ma pratique clinique et choisi de privilégier l’accompagnement d’adultes ayant une base d’autonomie suffisante pour tolérer mes périodes d’indisponibilité. Fin 2019, j’ai décidé de mettre fin à ma carrière de psychothérapeute au printemps 2020, au même titre que je renonçais progressivement à mes implications universitaires.
Toutefois, la crise sanitaire approchant, plusieurs patients m’ont demandé de poursuivre ma pratique quelques temps pour les aider à passer à travers ce que nous commencions tous à anticiper en voyant la situation européenne. C’est ainsi que j’ai prolongé ma pratique quelques temps. Cela a finalement prolongé ma carrière clinique durant deux ans et demi, alors que j’ai mis un terme définitif à ma pratique en psychothérapie en juillet 2022.
Désormais, j’accompagne en supervision clinique des professionnels de la santé mentale, tout en ayant une pratique en coaching d’affaires pour des gestionnaires soucieux de développer plus d’éthique dans leur management d’équipes de travail.
Par ailleurs, nous avons reçu une importante subvention du ministère de l’Éducation d’Alberta pour accompagner des écoles francophones en région éloignées des métropoles que sont Edmonton et Calgary. Quelque part, je ferme une boucle puisque ce projet est très similaire à celui qui avait conduit à mon immigration au Canada. Trop avant-gardiste en 1993-94, il s’actualise désormais en Alberta (2023-25).
De plus, la Santé publique et les Centres de services scolaires du Québec, ainsi que les Conseils scolaires de l’Ontario et de l’Alberta ou encore les écoles du Nouveau-Brunswick, sont devenus très sensibles aux enjeux psychosociaux qui affectent les dynamiques scolaires et la réussite éducative individuelle ou collective. Depuis 10 ans, je forme plusieurs milliers d’enseignants et d’intervenants scolaires chaque année pour encourager la bienveillance et la discipline positive dans les écoles maternelles, primaires et secondaires.
Et ma vie de famille?
Je conserve toujours une certaine pudeur quant à ma vie personnelle. J’en parle si cela peut être précieux pour illustrer ce que j’exprime quand je parle de choisir la bienveillance, malgré certains défis, pour soutenir le développement affectif des enfants et des ados…
Brièvement, je pourrais vous dire que la dernière chose que je voulais, c’était de reproduire l’héritage de mes parents. Alors, j’ai fais des choix. J’ai travaillé à transformer mes mécanismes de défense. Je voulais vivre autre chose que ce que j’ai vécu durant mon enfance. Je voulais créer un espace familial à la mesure de cette bienveillance qui colore tous mes discours.
En 2007, j’ai rencontré Mélanie. Elle venait avec un « package deal », c’est à dire deux belles petites frimousses d’à peine 3 ans: un petit gars et une petite fille. Puis, notre fils est né quelques temps après.
Aujourd’hui, cet adolescent me comble de joie. Je le vois grandir et développer ses habiletés d’être humain en parfaite cohérence avec les valeurs que Mélanie et moi souhaitions lui transmettre.
Nous avons créé notre espace de vie et de travail dans les montagnes laurentiennes à 100 km au nord de Montréal. Avec beaucoup de chance, nous avons acquis un domaine de 15 ha. D’abord, la construction de notre maison, puis de divers bâtiments pour créer une fermette…
Nous avons désormais un poulailler et des potagers pour devenir le plus autonome possible en ce qui concerne certains fruits et légumes cultivés de manière biologique, ainsi que des prés qui hébergent des chevaux « ruban bleu » que nous dorlotons et qui nous le rendent bien.
Au fil de ces années de bonheur familial et de ressourcement dans cette bienveillance qui nous est chère à ma partenaire comme à moi, je vis donc la réalité de papa et de beau-père… Chacune des expériences, heureuses ou tristes (car la vie apporte son lot de défis, comme de petits bonheurs), me permet de rechoisir – chaque matin – que la bienveillance est mon essence vitale pour vivre le plus sereinement possible…
"
« Comme vous l’avez – sans doute – lu dans mes chemins de vie, mon parcours académique est rempli de mille et une expériences dans cinq champs disciplinaires complémentaires. Pour différentes raisons, une expérience professionnelle unique s’est dessinée au fil des années.
Ce fut tout un défi que de créer une expertise cohérente durant ma trentaine pour intégrer ces disciplines professionnelles. Une orientation trans-disciplinaire qui, aujourd’hui, est devenue une manière originale d’exprimer mes passions.»
Formations académiques
Formations cliniques
Associations et accréditations
professionnelles
Honneurs
Bourses d’excellence scientifique
Subventions
Affiliations cliniques
Membre, Association des professionnels et des parents autour de la personne polyhandicapée, 1991-94
"
« La vie scientifique implique l’écriture de nombreux articles, thèses ou chapitres de livres. Avec des règles strictes, aussi rigoureuses que formatrices. Voici donc la liste des écrits rédigés dans le cadre de ma vie universitaire !
Quelque part, il y a toujours eu aussi une farouche envie autant de transmettre des connaissances que d’intégrer celles-ci pour offrir des pistes de compréhension globale de l’être humain ou, plus spécifiquement, de son expérience affective.
Au fil du temps, l’écriture est devenue ma forme d’expression artistique, même si certaines œuvres sont plus scientifiques que d’autres, que mes plus récents livres notamment ou mes projets, encore secrets, de romans. »
Articles
Revues scientifiques avec comité de pairs
Articles cliniques
sur invitation
Co-direction d’un numéro spécial
Revue scientifique avec comité de pairs
Livres & Manuels
Auteur et éditeur
Chapitres de livre
Notes, thèse, mémoires et
rapports de recherche
Principales communications
et conférences scientifiques
Cette liste ne contient que des présentations lors de colloques et symposiums scientifiques et cliniques. Aucune présentation privée ou institutionnelle n’est affichée ci-dessous.
J. Monzée, (titre à définir), 49e congrès annuel de l’ITA, mars 2024 (conférencier d’honneur).
J. Monzée, Le développement progressif du cerveau des garçons et des filles: comment les interventions bienveillantes contribuent à soutenir le processus de maturation du cerveau dans le respect de chaque jeune, 1er colloque Action-Réussite, Abitibi-Témiscamingue, 19 octobre 2023.
J. Monzée, Mécanismes de contrôle et d’auto-contrôle de la douleur chronique chez l’enfant et l’adolescent: le rôle essentiel de la bienveillance des intervenants et des parents pour soutenir les ressources internes du jeune, 10e colloque annuel « la douleur de l’enfant », Hôpital de la Citadelle, Liège, Belgique, 17 octobre 2023.
J. Monzée, Les défis de devenir parent aujourd’hui: pourquoi privilégier la bienveillance envers soi et le bébé, Congrès annuel des Sage-femmes, Belgique, 18 avril 2023.
J. Monzée, Cerveau et réussite scolaire: et si on les laissait vivre?, Annual North Central Teachers’ Convention Association, Edmonton, Alberta, 12 février 2023 (conférence de clôture).
J. Monzée, La fabrique de l’enfant terrible et le drame de l’élève sage : les neurosciences au service de la pédagogie, Sommet international de l’Éducation du futur, France, 28 avril 2022
J. Monzée, Cerveau et réussite scolaire: mieux comprendre pour soutenir les apprentissages scolaires, 83th Annual Palliser Treachers’ Convention, Alberta, 24 février 2022 (conférence d’ouverture pour le volet francophone).
J. Monzée, Le combat des chefs: quand les écrans prennent le contrôle du cerveau des élèves et des étudiants, REFAD, Nouveau-Brunswick, 16 février 2022.
J. Monzée, Les émotions sont partenaires de la réussite éducative, Colloque « Quand les émotions s’en mêlent », ITA, Montréal 29 janvier 2022 (conférence d’ouverture).
J. Monzée, La fabrique de l’enfant terrible et le drame de l’enfant sage, Grande matinée des tous-petits, 6e édition, Québec, 17 novembre 2021 (conférencier d’honneur).
J. Monzée, Le drame des enfants sages, 3e colloque pour les intervenantes et intervenants en petite enfance, Commission scolaire du Yukon, Whitehorse, 14 novembre 2021 (conférencier d’honneur).
J. Monzée, L’enfant et l’ado s’adaptent, mais à quel prix? Colloque annuel du Consortium provincial francophone pour le perfectionnement professionnel, Edmonton (AL), 25 et 28 août 2021 (conférencier d’honneur).
J. Monzée, La résilience et la violence éducative: des stratégies pour utiliser l’expérience de vie comme promoteur de la résilience, Pour une jeunesse résiliente, Colloque régional intervention jeunesse, 13 avril 2021.
J. Monzée, La résilience et la violence éducative : l’erreur conceptuelle de la psychologie moderne qui accentue la détresse humaine, Pour une jeunesse résiliente, Colloque régional intervention jeunesse, 13 avril 2021 (conférence d’ouverture)
J. Monzée, L’enfant et l’ado s’adaptent, mais à quel prix ? 46e congrès annuel de l’ITA, 25 mars 2021.
J. Monzée (et autres) – Panel – Quel avenir pour l’accompagnement pédagogique des enfants en maternelle, colloque annuel de l’AEPQ, 27 novembre 2020.
J. Monzée, Le combat des chefs, Colloque annuel de l’AEPQ, 27 novembre 2020.
J. monzée, Sur le fil de l’attachement sécurisant, les besoins affectifs de l’enfant pour que son cerveau se développe harmonieusement, Colloque annuel CASIOPÉ, 3 novembre 2020.
J. Monzée, Quand les neurosciences expliquent la magie de l’expérience humaine, Colloque annuel NourriSource, 5 octobre 2020.
J. Monzée, La pandémie et le confinement ont perturbé leur scolarisation, mais nous offre une opportunité de nous outiller et d’accompagner autrement les élèves et les étudiants. 2e colloque « Cerveau et psychologie », 11 juin 2020 (conférence d’ouverture).
J. Monzée, C. Quarré & M. Quarré, S’inspirer de nos expériences mutuelles pour préparer la rentrée de septembre: défis et pistes de solutions, 2e colloque « Cerveau et psychologie », 12 juin 2020
J. Monzée, K. Nunès & K. Létourneau, Les défis posés par les enfants EHDAA et EHPI, 2e colloque « Cerveau et psychologie », 12 juin 2020
J. Monzée, L’ère numérique : une réalité technologique qui transforme nos modes de vie, pour le meilleur et pour le pire, forum d’experts, MSSS, Québec, 10 février 2020.
J. Monzée, Les comportements des enfants en situation de violence éducative : l’effet des traumas sur le cerveau et les limites des tests neuropsychologiques, département de pédiatrie, FMSS, u. de Sherbrooke, 4 février 2020
J. Monzée (et autres) – Panel – Regards croisés sur les enjeux de l’enfance, Colloque Voir grand pour nos enfants, 18 novembre 2019
J. Monzée, Anxiété et habitudes de vie chez l’enfant : comprendre pour mieux soutenir, Colloque Voir grand pour nos enfants, 18 novembre 2019.
J. Monzée, Maturation du cerveau : impacts des traumas et pistes d’intervention, Repérer, référer, Mobiliser, Colloque CSHIR, Sherbrooke, 31 mai 2019.
J. Monzée, La fatigue de compassion ou comment nos bonnes intentions peuvent devenir un enfer, Colloque annuel du RIIPSO, 30 mai 2019.
J. Monzée, Les comportements des enfants en situation de violence éducative ordinaire : l’effet des traumas sur le cerveau et les limites des tests neuropsychologiques, département de Pédiatrie, Hôtel-Dieu, Lévie, 24 mai 2019.
J. Monzée, La posture idéale : accompagner avec bienveillance les enfants pour faciliter la maturation de leur cerveau, Colloque annuel du MEQ pour les équipes « Passe Partout », Bécancour, 19 mai 2019 (conférence d’ouverture).
J. Monzée, Neurosciences affectives et stratégies favorisant les apprentissages scolaires, Colloque Sciences et Culture, Mont-Laurier, 3 avril 2019.
J. Monzée, Choisir d’agir avec bienveillance, cohérence et intégrité, 1er Colloque Cerveau et psychologie, Montréal, 10 novembre 2019.
J. Monzée, Complice des parents : faire équipe avec le parent pour construire une relation de confiance et égalitaire, colloque annuel des PREL, Ste-Adèle, 14 octobre 2018.
J. Monzée, Ces diagnostics qui blessent en silence, Colloque 20e anniversaire du concept de neurodiversité, 30 septembre 2018.
J. Monzée, Et si on les laissait vivre, Colloque annuel de l’AQED, Québec, 25 mai 2018.
J. Monzée, Et si les crises nous informaient de quelque chose ? Département de pédiatrie, Hôtel-Dieu, Lévis, 4 mai 2018.
J. Monzée, Anxiété et développement de l’enfant, colloque annuel des 3L, Blainville, 26 mars 2018.
J. Monzée, Cultiver la joie et la présence pour créer une ambiance sécurisante dans le groupe d’élèves Colloque annuel AEPQ, Sherbrooke, 3 novembre 2017 (conférence d’ouverture)
J. Monzée, Les comportements des enfants sont leur langage affectif : comprendre le sens permet d’agir avec plus d’efficacité Colloque annuel AEPQ, Sherbrooke, 3 novembre 2017
J. Monzée, Comment l’expérience de la méditation peut-elle contribuer à soutenir la qualité de présence des intervenants pour agir de manière ferme et bienveillante ? Colloque annuel AEPQ, Sherbrooke, 3 novembre 2017
P. Vabre, J. Monzée et Ch. Bouffard, Revue narrative de littérature : les effets de la pratique psychomotrice sur le développement de l’enfant, Congrès annuel de l’ACFAS, Montréal, 11 mai 2016.
J. Monzée, La part de l’ombre de chaque être humain, colloque du Cégep du Vieux Montréal, 6 avril 2016.
J. Monzée, Les écrans et le développement des enfants : quels sont les effets réels ? UQTR, 4 mars 2015.
J. Monzée, Difficultés psychologiques : adaptation maladroite ou trouble pédopsychiatrique ? CISSS – Montérégie Centre, Boucherville, 18 février 2016..
A.J. Morand et J. Monzée, Development of the Self and emotional experience in children, Frauisle, Germany, 12 février 2015.
J. Monzée, L’influence des adultes sur le comportement des enfants, Colloque annuel des PLC, Montréal, 3 juin 2015.
J. Monzée, Les défis des enfants pour grandir sereinement dans un monde en difficulté, Colloque annuel de l’AETEE, Jonquière, 1er juin 2015.
J. Monzée, Difficultés psychologiques et troubles en santé mentale, CISSS – Montérégie Centre, Longueuil, 12 mai 2015.
J. Monzée, Les écrans et le développement des enfants : quels effets réels? Colloque d’Édupax, Trois-Rivières, 4 mars 2015 (conférence d’ouverture).
J. Monzée, Les écrans et le développement des enfants : quels sont les effets réels ? SROH, Montréal, 20 novembre 2014.
J. Monzée, Le jeu actif chez l’enfant, une manière saine de se développer, conférence annuelle du RCPE Québec-Chaudière-Appalaches, 20 octobre 2014.
J. Monzée et M. Blais, La qualité de présence et le stillness chez les massothérapeutes – applications cliniques, symposium annuel de la FQM, Montréal, 4 octobre 2014.
J. Monzée, Le développement psychomoteur de l’enfant : un bref aperçu, 9es journées scientifiques et cliniques de l’ISI, Montréal, les 4-6 septembre 2014.
J. Monzée, Mouvement du corps, impressions émotionnelles et perceptions cognitives : modèle d’intégration des connaissances en neurosciences, 9es journées scientifiques et cliniques de l’ISI, Montréal, les 4-6 septembre 2014.
J. Monzée, Mouvement du corps, impressions émotionnelles et perceptions cognitives : applications cliniques (partie 1), 9es journées scientifiques et cliniques de l’ISI, Montréal, les 4-6 septembre 2014.
J. Monzée, Mouvement du corps, impressions émotionnelles et perceptions cognitives : applications cliniques (partie 2), 9es journées scientifiques et cliniques de l’ISI, Montréal, les 4-6 septembre 2014.
J. Monzée, Development of the Self and emotional experience in children, International symposium of the CEO, Montreal, 29 mai 2014.
J. Monzée, Développement affectif de l’enfant, Colloque Éducamonde – département de sociologie, UQAM, Montréal, 29 mai 2014.
J. Monzée, La fatigue de compassion, AQEPA, 12 mai 2014.
J. Monzée, Les neurosciences au service de la santé mentale, TROCASM, Lévis, 13 mars 2014.
J. Monzée, La fatigue de compassion, TROCASM, Lévis, 13 mars 2014.
J. Monzée, Les neurosciences au service de la santé mentale, colloque annuel de l’AASMM, 9 octobre 2013.
J. Monzée, Neurosciences, spiritualité et psychothérapie, colloque annuel de l’ACPP, septembre 2013
J. Monzée, Les neurosciences au service de la santé mentale, colloque annuel de l’AGIDD-SMQ, 29 mai 2013.
J. Monzée, Les Neurosciences au service de la Santé mentale, colloque annuel de l’AGIDD-SMQ, Montréal, 29 mai 2013.
J. Monzée, Approches psychomotrices utilisées comme mesures éducatives et préventives favorisant le développement global des personnes de 0 à 107 ans, Journée réseau CSLSJ – Cegep de Jonquière – IDEF, Alma, 19 octobre 2012.
J. Monzée, C. Mullenaerts, Dopage social et prescription de psychostimulants : A. le point de vue des chercheurs et de leurs régulateurs, Congrès de la SCB, Montréal, 31 mai- 2 juin 2012.
D. Gentais, J. Monzée, Dopage social et prescription de psychostimulants : B. le point de vue des cliniciens et de leurs régulateurs, Congrès de la SCB, Montréal, 31 mai- 2 juin 2012.
J. Monzée, Comment les neurosciences appuient une pratique psychomotrice utilisée comme mesure éducative et préventive des troubles de comportement chez les enfants, colloque biennal du CQJDC, Université Laval, 2-4 mai 2012
J. Monzée, Résultats d’une étude préliminaire réalisée en 2010 et 2011 auprès de cent enfants de la Commission scolaire du Lac-Saint-Jean en vue de mesurer l’effet d’une pratique psychomotrice régulière avec les enfants, Colloque biennal du CQJDC, Université Laval, 2-4 mai 2012.
J. Monzée, Anxiété et construction du Soi : une perspective neurodynamique de la santé mentale, département de psychiatrie, université de Sherbrooke, Sherbrooke, 3 février 2012.
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J. Monzée, Fatigue de compassion, considérations éthiques et processus de retour à soi : quand notre empathie limite notre démarche réflexive et éthique, Colloque annuel de l’AQPS, 28 octobre 2011.
S. Gravel, G. Gagnon, J. Tremblay et J. Monzée. Quand les neurosciences viennent à la rescousse d’approches éducatives et de formation en éducation à l’enfance – Modèle d’un partenariat développé au Saguenay-Lac-St-Jean (partie 2 – modèle de partenariat), 17e colloque de l’AEETÉE, Lévis, 7 juin 2011.
J. Monzée, G. Gagnon, J. Tremblay et S. Gravel. Quand les neurosciences viennent à la rescousse d’approches éducatives et de formation en éducation à l’enfance – Modèle d’un partenariat développé au Saguenay-Lac-St-Jean (partie 1 – neuro-éducation), 17e colloque de l’AEETÉE, Lévis, 7 juin 2011.
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Après son doctorat en neurosciences obtenu à la Faculté de médecine de l’université de Montréal, Joël Monzée a fondé l’Institut du développement de l’enfant et de la famille, puis l’Institut de psychologie et neurosciences. En parallèle, il a été professeur associé aux départements de pédiatrie et de psychiatrie, ainsi qu’au programme de sciences cliniques de la Faculté de médecine et des sciences de la santé de l’Université de Sherbrooke (Québec). Désormais, il poursuit sa carrière comme superviseur clinique et formateur dans le domaine des neurosciences affectives et sociales, ainsi qu’en éthique clinique. Auteur et conférencier, il propose une vision intégrative des multiples facettes de l’être humain.
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« Les hasards sont parfois porteurs de belles opportunités pour contribuer à protéger le bien commun. Depuis que je suis enfant, j’ai toujours aimé la politique et les débats sociaux. Puis, les choses se sont un peu précipitées durant mon doctorat, avec mon implication comme président d’une association étudiante (médecine) et comme conseillé, puis vice-président de Force Jeunesse (1998-2003) qui me valurent d’ailleurs d’être lauréat de l’avenir Personnalité de l’année en 2002 et exposé comme un des jeunes prometteurs par l’Actualité (2005). Après une pause intentionnelle (j’étais impliqué sur l’écriture d’articles et notes de recherche, ainsi que la rédaction de 10 livres), mon implication comme expert a repris de plus belle en 2019… »
Avis et mémoires
soumis aux gouvernements
Rendez-vous pour la réussite éducative: privilégier les aspects humains, plutôt que les logiques administratives, pour soutenir les élèves sur le plan psychosocial et mieux accompagner les membres de équipes-écoles. Mémoire déposé au ministre de l’Éducation du Québec et à la ministre-déléguée à l’Éducation et responsable de la Condition féminine dans le cadre des Rendez-vous pour la réussite éducative au-delà de la pandémie, IDEF, avril 2021 (auteur).
La capacité d’adaptation des jeunes et les effets collatéraux de la crise sur leurs comportements : quelques facteurs de risques et de prévention. Mémoire soumis lors de l’audition du 12 novembre 2020 de la Commission d’enquête pour mesurer et prévenir les effets de la crise du covid-19 sur les enfants et la jeunesse, Assemblée nationale française (France), IDEF, novembre 2020 (auteur).
Se préparer pour la rentrée 2020. Avis déposé au ministre de l’Éducation et des Études supérieures dans le cadre des consultations au sein du Comité EHDAA (Québec), IDEF, mai 2020 (auteur).
L’ère numérique : une réalité technologique qui transforme nos modes de vie, pour le meilleur et pour le pire. Mémoire déposé au ministre délégué de la santé et des services sociaux et à la Santé publique (Québec), IDEF, janvier 2020 (auteur).
TDAH et consommation des psychostimulants et autres médicaments. Mémoire déposée la Commission de la santé et des services sociaux, Assemblée nationale du Québec (Québec), novembre 2019 (Co-auteur).
La recherche en neurosciences : définitions, complexité et questionnements. Mémoire rédigé à la demande de la Commission de l’éthique de la science et de la technologie du Québec en préparation à une réflexion sur les problématiques éthiques touchant les neurosciences (Québec), IDEF, décembre 2005 (Auteur).
Pour un régime d’assurance médicament respectant l’équité intergénérationnelle. Mémoire déposé à la commission parlementaire de la santé (Québec). Force Jeunesse, mai 2002 (Co-auteur principal)
Pour un financement des systèmes de santé respectant l’équité intergénérationnelle. Mémoire déposé à la Commission fédérale Romanow sur l’avenir des soins de santé au Canada (Canada), Force Jeunesse, mars 2002 (Co-auteur)
Recherche en santé : enjeux et perspectives. Rapport sur les conditions de formation et de démarrage de carrière de la relève scientifique en recherche en santé (Québec), AEGSFM – AEGSDB – Force Jeunesse, Montréal, QC, janvier 2001. (Co-auteur principal)
La recherche universitaire en milieu hospitalier, un partenariat entre la population québécoises et les universités. Mémoire déposé à la Commission Clair sur le financement et l’organisation de la recherche en santé (Québec), AEGSFM et AEGSDB, octobre 2000 (Co-auteur principal)
Mémoire déposé à la Commission Clair sur le financement et l’organisation du système de santé (Québec), Force Jeunesse, AJMQ, CJOIIQ et AEGSFM; octobre 2000 (Collaborateur)
Recherche en santé : enjeux et perspectives. Mémoire déposé à monsieur Jean Rochon, ministre de la Recherche, de la Science et de la Technologie (Québec), AEGSFM – AEGSDB – Force Jeunesse, 28 août 2000 (Co-auteur principal)
Enjeux et perspectives pour une recherche en santé dans les universités québécoises. Mémoire déposé à Monsieur François Legault, ministre d’État à l’Éducation et à la Jeunesse à l’occasion du Sommet du Québec et de la jeunesse (Québec), AEGSFM et AEGSDB, janvier 2000 (Auteur)
Enjeux de l’assurance médicaments pour les étudiants universitaires. Mémoire déposé à Madame Pauline Marois, ministre à la Santé et aux Service sociaux à l’occasion de la Commission parlementaire des affaires sociales sur l’assurance médicament du Québec (Québec), FAECUM, janvier 2000 (Co-auteur)
Pour une recherche universitaire de calibre mondial. Mémoire déposé à Monsieur François Legault, ministre d’État à l’Éducation et à la Jeunesse à l’occasion de la consultation pour une Politique des universités du Québec (Québec), AEGSFM, novembre 1999 (Auteur)
Livres blancs
Joël Monzée, À venir
Activités de rayonnement et
implications sociétales
2022 – | Centre AXIS – OBNL / Clinique de médecine intégrative
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2020 – | Association des professionnels pour une santé intégrative
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2018 – | Ministère de l’Éducation (et des Études supérieures)
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2017 – | Ministère de la Santé et des Services sociaux
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2011 – 2016 | Consortium québécois pour le développement et la promotion de la psychomotricité
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2010 – 2014 | Regroupement de professionnels de la santé physique et psychique des Laurentides
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2006 – 2008 | Société québécoise des psychothérapeutes professionnels
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2005 – 2011 | Commission de l’éthique, de la science et de la technologie du Québec
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2003 – 2004 | Espace Santé
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2002 – 2004 | CME – Digest (Continuous Medical Education – Digest, accréditée par McGill University)
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2000 – 2002 | Fédération des jeunes médecins du Québec
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2001 – 2005 | Conseil des élus de Montréal (anciennement Conseil régional de développement)
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1998 – 2003 | Force jeunesse (organisme de promotion socioéconomique des jeunes travailleurs)
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Conseils et comités
universitaires
1997 – 2002 | Université de Montréal
Faculté de médecine (Université de Montréal)
Centre de recherche en sciences neurologiques
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1997 – 2002 | Association des étudiants aux grades supérieurs de la Faculté de médecine / Université de Montréal
Association des médecins résidents de Montréal / Université de Montréal
Fédération des associations étudiantes du campus de l’Université de Montréal
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1994 – 1996 | Faculté d’éducation physique et sportive (Université de Sherbrooke)
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1989 – 1990 | Institut supérieur de pédagogie, Theux, Belgique
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1986 | Conscience des étudiants (groupe de réflexion et d’implication étudiante – Province de Liège, Belgique)
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1985 – 1987 | Collège épiscipal St-Louis, Liège, Belgique
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« Encore un peu de sérieux! Si j’ai fondé, en 2007, l’Institut du développement de l’enfant et de la famille et, en 2018, l’Institut de psychologie et neurosciences pour m’épanouir sur le plan professionnel, j’ai maintenu en parallèle une vie universitaire jusqu’en 2022 afin de superviser des étudiants aux cycles supérieurs et de réaliser différentes recherches sur le développement global de l’enfant.
L’Université est un lieu, bien que souvent réfractaire aux nouvelles idées (et de plus en plus contrôlé via le financement des recherches par l’industrie pharmaceutique dans les domaines de la Santé et de l’Éducation), mais très stimulant pour confronter ses idées. Cela a été un lieu extraordinaire d’apprentissage, tout en étant aussi l’opportunité d’accompagner de jeunes chercheurs qui apprennent le métier. »
Professeur associé, Programme de recherche en sciences cliniques, Faculté de médecine et des sciences de la santé, Université de Sherbrooke, 2014 – 2023.
Professeur associé, département de psychiatrie, Faculté de médecine et des sciences de la santé, Université de Sherbrooke, 2013 – 2019
Professeur associé, département de pédiatrie, Faculté de médecine et des sciences de la santé, Université de Sherbrooke, 2009 – 2012
Chercheur, Laboratoire Santé, éducation et situation de handicap, Université Montpellier 1 (France), 2009 – 2012
Chercheur associé, groupe de recherche en éthique publique, École nationale d’administration publique, 2007 – 2012
Chercheur associé, Programmes de bioéthique, Faculté de médecine, Université de Montréal. 2007 – 2011
Professeur associé, section éducation psychomotrice, département de kinanthropologie, Faculté des sciences de l’éducation, Université du Québec à Montréal, 2004 – 2007
Chercheur postdoctoral, École nationale d’administration publique, groupe de recherche en éthique publique, 2003 – 2007
Chercheur postdoctoral, Institut national de la recherche scientifique, 2003 – 20073
Membre, centre interuniversitaire de recherche en éthique appliquée, 2007 – 2012
Membre, réseau NE3LS (nanosciences), 2007 – 2012
Membre, Neuroethics Society, 2006 – 2012
Membre, Société canadienne de neuroéthique, 2006 – 2012
Membre, groupe de recherche en éthique publique, 2003 – 2012
Membre, Institut international de recherche en éthique biomédicale, 2003 – 2012
Membre, International Brain Research Organization, 1997 –
Membre, Société canadienne des neurosciences, 1997 –
Membre, Society for Neuroscience, 1997 –
Membre-fondateur, Association des professionnels pour une santé intégrative, 2020 –
Membre-fondateur, Consortium québécois de développement des pratiques psychomotrices, 2014 – 2016.
Membre fondateur, Groupe de réflexion et d’intervention en santé, 2010 – 2014.
Association des communicateurs scientifiques du Québec, 2009 – 2012
Professeur invité, Institut de psychothérapie corporelle intégrée, 2003 – 2013.
Membre fondateur, Espace Santé, 2004.
Rosane Mauhama Noune, Ll. L, étudiante à la maîtrise, Faculté de médecine, U. de Montréal, 2007 – 2010
Pauline Vabre, étudiante au doctorat, programme de sciences cliniques, Faculté de médecine et des sciences de la santé, université de Sherbrooke, 2014 – 22 (arrêt durant quatre ans pour raisons de santé, puis reprise).
Sophia Lessard, étudiante à la maîtrise-doctorat, département de sexologie, UQAM, 2015 – 2016 (arrêt pour cause de maladie grave, puis décès)
Manon Fabi, 2016 – 2018, étudiante au doctorat, Faculté de médecine et des sciences de la santé, Université de Sherbrooke (abandon, car elle a reçu son permis par équivalence).
Joannie Bussières, baccalauréat en éducation – UQAM, 2005 – 2007
Mylène Thibeault, baccalauréat en éducation – UQAM, 2005 – 2007
Christine Falaise, baccalauréat en psychologie – UQAM, 2008 – 2009
Geneviève Paradis, baccalauréat en psychologie, puis maîtrise en travail social – UQAC, 2013 – 2016
Charles Lapointe, Cégep St-Jérôme, puis baccalauréat en psychologie – Université de Montréal, 2013 – 2015
Omer Desrosiers Vincent, baccalauréat en psychologie – Université de Montréal, 2014 – 2015
Élisabeth Langelier, baccaluaréat en psychologie – Université de Montréal, 2014 – 2015
Frédérick Besner, baccaluaréat en psychologie – Université de Montréal, 2015 – 2016
Karole El Haraty, maîtrise en sciences de l’Éducation – Université Laval, 2021.
Carole Mullenaerts, Institut du développement de l’enfant et de la famille, 2010 – 2011
Delphine Gentais, Institut du développement de l’enfant et de la famille, 2012 – 2014
Odette Côté, Institut du développement de l’enfant et de la famille, 2016 – 2017
Jean-Guy Lacroix, Institut du développement de l’enfant et de la famille, 2018 – 2021
Jade Dufort, Institut du développement de l’enfant et de la famille, depuis 2021
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« Depuis mon adolescence, j’ai été passionné par la recherche scientifique. Je me souviendrai toujours de mes premiers cours de neurosciences en secondaire 2! J’étais subjugué par le génie de la Nature qui, augmentant sans cesse sa complexité, a fait émerger le cerveau humain. Le seul organe vivant qui s’étudie lui-même!
D’étudiant à directeur de recherche, il a mené différentes projets pour contribuer à l’innovation clinique et pédagogique. J’ai toutefois mis fin à sa carrière universitaire en 2021, car il se consacre désormais à répondre aux demandes en termes de conférences et formations continues pour les institutions éducatives, scolaires et cliniques.
Voici un résumé de mes différentes contributions en recherche en psychopédagogie, en neurosciences, en éthique clinique et sur le développement affectif des enfants. »
Études sur le développement affectif des enfants et des adolescents:
D’abord, la psychomotricité est un ensemble de pratiques associant les sens, la motricité, la cognition et, bien sûr, l’expérience affective. Née dans les années 1940 à l’hôpital de la Salpêtrière par des neurologues et psychiatres pour intervenir auprès des enfants porteurs d’incapacités motrices, ce champ clinique s’est progressivement répandu en Europe et en Amérique Latine, offrant aux enfants de multiples opportunités pour se développer de manière globale. Aujourd’hui, la psychomotricité s’adresse à tous les âges.
Au Québec, c’est surtout le Saguenay-Lac-St-Jean qui a développé certaines pratiques pour venir en aide aux élèves rencontrant des difficultés d’apprentissage. Par exemple, toutes les écoles du Centre de services scolaire du Lac St-Jean offre des séances de psychomotricité aux élèves de maternelle et du premier cycle du primaire. Depuis, plusieurs écoles et centre de la petite enfance ont créé des activités de développement psychomoteur pour soutenir les apprentissages personnels, sociaux et scolaires des jeunes. Ce projet est soutenu par différentes fondations.
Ensuite, il y a des nombreux facteurs qui soutiennent la réussite éducative et la persévérance scolaire, mais aussi des perturbateurs du développement affectif des enfants et des adolescents. Une veille est orchestrée depuis le milieu des années 2000 pour documenter les différents facteurs et perturbateurs pour sensibiliser les parties prenantes agissant autour des familles et des écoles.
Plus récemment, une subvention de recherche-intervention octroyée par le ministère de l’Éducation de l’Alberta permet une exploration plus large en termes d’interventions éducatives et psychosociales dans les régions éloignées des métropoles. Ce projet permettra la création d’une stratégie d’intervention communautaire pour soutenir les élèves fréquentant les écoles francophones en régions éloignées.
Cette recherche, plus théorique que normative, visait à créer un cadre de référence pour l’intervention psychomotrice auprès d’enfants porteurs de multiples déficiences et incapacités. Il s’agissait, au départ de deux groupes d’élèves dont l’autonomie était sévèrement restreinte, d’explorer différentes pratiques et de les classer en lien autant avec les connaissances en neurosciences sur le développement global de l’enfant que dans une séquence permettant de mieux cibler les besoins des enfants et les possibles interventions qui pourraient être envisagées.
Il faut savoir, qu’à cette époque (1991-93), aucune recherche et aucune adaptation de la pratique psychomotrice n’avaient été publiées pour des enfants si lourdement handicapés. Cette recherche visait donc à offrir des références permettant de cibler les forces des enfants (les déficits étaient largement documentés) pour déterminer des leviers en termes de développement, et ce, malgré les défis omniprésents qu’ils rencontraient dans leur vie… Les questions soulevées seront à l’origine du périple dans le domaine des neurosciences entamé par la suite, avant de revenir vers des recherches visant la validation de pratiques psychomotrices.
Les troubles en santé mentale et les difficultés d’apprentissage sont de plus en plus fréquemment observables chez les enfants et les adolescents et seraient des sources de décrochage scolaire importantes. S’inspirant des modèles d’intervention psychomotrice (Europe) et psychocorporelle (Californie), une 1ère étude (pré-exploratoire) – menée en 2003-05 – visait à vérifier l’utilité d’une approche d’intervention psychothérapeutique auprès d’enfants du primaire en grandes difficultés. Les résultats ont notamment montré une réduction des comportements d’hyperactivité et d’inattention, ainsi qu’une meilleure disponibilité à l’apprentissage.
Sur la base des premiers résultats, une étude exploratoire s’est déroulée avec des petits groupes d’enfants afin de mettre au point des outils d’intervention adaptés aux enfants du primaire et des indicateurs d’évolution comportementale valides (supervision de M. Thibault et J. Bussières). L’objectif était d’établir une série d’activités permettant une collaboration entre l’enseignant titulaire et l’éducateur physique qui disposeront désormais de pistes d’intervention éducative permettant le développement d’habiletés relationnelles par le jeu, adaptées à la classe ou au gymnase.
Ces études ont permis d’adapter la pratique « PCI » (créée pour des adultes) aux besoins des enfants du primaire, ainsi que d’offrir un manuel d’activités ludiques pour le praticien. Elles offrent des ressources intéressantes pour les écoles primaires, afin de soutenir les enfants vulnérables.
De 2010 à 2015, nous avons mené une étude préliminaire pour déterminer la pertinence d’indicateurs quantitatifs pour mesurer l’impact de ces pratiques dans le cadre scolaire, auprès de 100 enfants d’écoles du Lac St-Jean durant deux années (supervision de G. Paradis). Cette recherche nous a permis de déterminer les bases d’un protocole pour une recherche longitudinale, tout en permettant de confirmer les résultats observés lors de l’étude initiale.
Conformément aux résultats de cette précédente recherche, un nouvel outil d’évaluation est en phase de développement pour mieux distinguer les effets de séances de psychomotricité sur le comportement de l’enfant (supervision de P. Vabre). Entamé en 2016, ce projet a permis de développer une meilleure connaissance des effets de cette pratique éducative et clinique, ainsi que la pertinence de cette pratique pour les écoles primaires souhaitant soutenir le développement affectif et social des élèves vulnérables, EHDAA ou EHPI. Des indicateurs d’efficacité de la psychomotricité sont dégagés et permettront de construire un questionnaire pour mesurer plus facilement les effets de la psychomotricité chez les élèves de maternelle ou du primaire.
Plusieurs facteurs (activités, conditions de vie, conditions socioéconomiques, nutrition, pratique du sport, etc.) influent sur la qualité du développement des enfants. Nous avons donc cherché à identifier des éléments perturbateurs et des pistes de solutions pour mieux soutenir les jeunes, notamment en ce qui concerne le développement de saines habitudes alimentaires (supervision de G. Paradis, étudiante, et Jean-Guy Lacroix, chargé de projet). Bien que la rédaction ait été ralentie par des difficultés rencontrées par les deux premiers auteurs, un document de synthèse sera prochainement diffusé. Par ailleurs, une veille est assurée depuis une dizaine d’années sur l’ensemble des phénomènes qui influent sur le développement affectif des enfants et des adolescents.
La documentation de ces enjeux permet de mieux comprendre les perceptions et les stratégies à proposer pour améliorer la qualité des interventions en milieu scolaire ou familial. Ce travail initiera une réorganisation de la mission de l’Institut du développement de l’enfant et de la famille, fondé par Joël Monzée. En effet, l’IDEF se transformera en observatoire de la santé et du développement de l’enfant et de la famille durant l’automne 2023 et produit depuis lors différents documents de réflexion sous forme de livres blancs, afin de contribuer à la sensibilisation des différents acteurs (intervenants et décideurs) et des parents.
La réussite éducative dépend de plusieurs facteurs et déterminants. Grâce à une subvention du ministère de l’Éducation de l’Alberta, l’objectif de cette recherche-intervention est de soutenir les communautés francophones hors des métropoles albertaines. En effet, ces communautés ne disposent pas toujours des ressources psychosociales nécessaires pour répondre aux besoins des enfants et des adolescents qui rencontrent des difficultés psychologiques ou scolaires. Démarré durant l’été 2023, ce projet vise à développer l’autonomie de ces communautés à travers l’école francophone locale.
Études en éthique clinique:
encourager la démarche réflexive
L’éthique tant en recherche qu’en milieux cliniques est souvent confondue avec la déontologie et la morale. On parlera par exemple de « règles éthiques » ou « d’acceptabilité », mais le premier tient plus de la déontologie (actes imposés ou dérogatoires), alors que le second s’inscrit dans une morale dichotomique (bien ou mal) souvent dogmatique.
Or, l’éthique est avant tout une démarche réflexive qui, individuellement, encourage une remise en question constante de sa pratique et, collectivement, la rencontre participative de différentes parties prenantes et divers points de vue pour essayer de documenter des phénomènes et nuancer d’une manière respectueuse les fondements mêmes de la prise de décision professionnelle pour garantir une saine responsabilité sociale et protéger le bien commun.
Dans un premier temps, 60 professionnels de la santé, journalistes, régulateurs, décideurs et parents sont rencontrés afin de dégager les perceptions, les archétypes comportementaux et les conditions de travail à risque, selon trois secteurs : (A) l’usage des biotechnologies et nanotechnologies (en collaboration avec Y. Boisvert et MF Gagné), (B) l’utilisation de médicaments pour améliorer la performance sportive (en collaboration avec Y. Boisvert et MF Gagné) et (C) l’utilisation de médicaments pour améliorer la performance scolaire (supervision de Ch. Falaise, avec le soutien de C. Mullenaerts et D. Gentais, chargées de projet). Ces recherches permettent de dégager des pistes pour améliorer la protection du public et la démarche réflexive des chercheurs et des chercheurs-cliniciens.
D’autres recherches sont actuellement menées auprès des professionnels de la santé et de l’éducation: (A) la qualité du respect de la confidentialité du dossier médical chez les enfants (supervision de R. Maumaha et de S. Fortin), (B) la compréhension des effets interdépendants et de la comorbidité des troubles en santé mentale (supervision de É. Langelier) et (C) l’impact du contexte de travail sur la qualité des soins et du sens de l’éthique chez les professionnels (en développement depuis 2001). Ces recherches permettent de dégager des pistes pour améliorer la formation initiale et continue des professionnels, ainsi que la qualité de leur démarche réflexive.
La perception de l’éthique et de la responsabilisation sociale des professionnels (60 chercheurs, promoteurs, régulateurs, critiques) durant le processus de recherche, de développement et de mise en marché de produits biotechnologiques est questionnée dans trois secteurs hautement innovants :
(A) de la bio-ingénierie dont, notamment, la transgénèse (en collaboration avec Y. Boisvert et MF Gagné),
(B) de la pharmacologie, dont principalement le dopage sportif (en collaboration avec Y. Boisvert et MF Gagné) et
(C) des neurosciences avec l’usage des psychostimulants chez les enfants.
Les composantes transverses ont également été analysées pour évaluer les considérations éthiques dans l’utilisation des découvertes issues des nouvelles technologies dans le domaine de la recherche biomédicale. Ces recherches ont permis de dégager les dynamiques de régulation des différents milieux professionnels, les valeurs éthiques véhiculées, les besoins des professionnels pour mieux supporter les démarches éthiques, etc.
Par ailleurs, les enjeux éthiques liés aux processus de recherche, de développement et de commercialisation ou d’application des découvertes et connaissances neuroscientifiques ont été abordés afin de contribuer à la réflexion éthique multidisciplinaire sur la neuropharmacologie, la neuro-nanotechnologie et la neuro-génétique, lors de forums ou rencontres d’experts au sein de la Commission d’éthique, de la science, de la technologie et de l’Institut international de la recherche en éthique biomédicale.
Neurosciences:
tester le modèle d’intégration multidimensionnel
Depuis les années 1960, le modèle de Jacques Paillard (et ses actualisations successives jusqu’en 1994) sert de base référentielle pour expliquer les bases neuroscientifiques des pratiques psychomotrices et des approches psychocorporelles thérapeutiques. Il est à signaler que ce modèle est un fil directeur majeur pour comprendre les choix de sujets de recherche de Joël Monzée.
En effet, Paillard a largement utilisé les recherches en neurosciences cognitives pour discuter des processus perceptifs et ceux de la planification des mouvements. Cependant, il restait des questionnements quant à l’intégration des signaux corticaux et sensoriels pour favoriser une adaptation des actions en fonction de l’environnement changeant, ainsi que d’intégrer le « troisième système moteur » découvert anatomiquement par des chercheurs néérlandais. Plus tard, les éléments neuromoteurs découverts par Stephen Porges ont également été considérés.
C’est ainsi qu’il est à noter qu’outre la thèse de doctorat (2003) de Joël Monzée qui explore le modèle de Paillard avec des données récentes en neurosciences, il a rédigé un chapitre de livre dans le premier collectif pour faire le pont entre ce modèle théorique intégratif et la pratique clinique (2009), ainsi qu’une documentation des effets perturbateurs dans le troisième tome (2014) sur l’efficience neurologique.
Cette étude permettait d’évaluer par des techniques de mesures cinétiques et cinématiques la qualité de la marche chez des sujets humains (patient ayant la maladie de Morquio, sujets âgés, sujet ayant subi une arthroplastie de la hanche). L’analyse des données spatio-temporelles montrait que les deux groupes marchent avec des vitesses et cadences de marche significativement similaires. De plus, les pas ipsi- et controlatéraux sont de longueurs similaires dans les deux groupes.
Cependant, les variations angulaires chez les PAH montrent une réduction d’amplitude aux hanches ipsi- et controlatérale ainsi qu’au genou ipsilatéral. De plus, le degré de symétrie bilatérale de la coordination intersegmentaire est significativement moins élevé chez les PAH que les sujets âgés en santé (SAS). Chez les SAS, les scores des corrélations croisées suggéraient un haut degré de symétrie bilatérale. Par contre, les scores chez les PAH suggéraient une asymétrie bilatérale.
L’analyse qualitative au départ des cinq indicateurs suggérait que c’était la phase de support qui semblait affectée, malgré la réadaptation suivie. Les résultats de cette étude suggéraient que les PAH n’avaient pas encore retrouvé un patron de marche optimal et que des exercices de réadaptation devraient être conseillés. Nous avons donc démontrer l’interdépendance du contrôle musculaire des différentes articulations du bas du corps, mais également comment la perte de la réafférence sensorielle (récepteurs articulaires) contribuait à altérer l’ensemble de la qualité de la marche.
Cette étude est la première étape pour tester le modèle neuroscientifique de J. Paillard qui explique comment les « informations » sensorielles, motrices, cognitives et émotionnelles sont intégrées dans le cerveau. Il s’agissait de mesurer les effets de la perte de la réafférence articulaire, des informations sensorielles considérées comme peu utiles pour les processus d’intégration sensorimotrice.
La précédente recherche auprès des personnes ayant subi un remplacement de hanche ont perdu l’accès aux récepteurs articulaires, mais les résultats pouvaient être affecté par la douleur, par une réadaptation non-idéale ou par les conséquences de la chirurgie. Aussi, cette recherche visait à tester l’influence des informations sensorielles inactivées de manière transitoire chez des personnes en santé.
Il est démontré inexplicablement depuis 20 ans, qu’une perte de la réafférence cutanée impose une augmentation anormale de la force de compression lors de la préhension d’objet. Avec la sensation cutanée intacte, la force de saisie ainsi que les autres forces étaient bien dirigées et les moments apparaissent négligeables. Par contre, la perte de la sensation cutanée augmentait considérablement la force de saisie. De plus, des forces étaient générées, latéralement et horizontalement, et des moments apparaissaient dans les axes de rotation, en pronation/supination et en adduction/abduction.
Cette étude a montré, en fait, que les sujets, sans sensation cutanée, semblaient incapables d’apposer correctement les doigts sur l’objet puisque la distance entre les centres de pression exercés sur l’objet par le pouce et l’index est significativement plus grande sans afférences cutanées. Comme la vision ne semble pas pouvoir compenser la perte de la sensation cutanée, le rôle de ces afférences apparaît donc important pour apposer adéquatement les forces exercées par les doigts sur l’objet.
Privés de sensation cutanée, les sujets augmentent la force de saisie pour compenser la génération des forces et moments tangentiels à la surface de la peau et réduire les glissements dus à ces forces et moments parasites. Menée chez l’humain, cette recherche a montré que la perte du feedback cutané induit un mauvais positionnement des doigts sur l’objet, ce qui induit des moments de force involontaires augmentant le glissement et une compensation par l’augmentation de la force de compression. Cette recherche souligna l’importance d’une réafférence continue pour permettre au cerveau d’utiliser la mémoire motrice.
Le rôle des noyaux cérébelleux dans la préhension était mal connu, alors que plusieurs études rapportaient des données contradictoires. Des enregistrements cellulaires et des inactivations transitoires ont été effectués chez des singes pour déterminer leurs rôles dans le contrôle du mouvement digital. D’abord, l’activité de 150 cellules unitaires chez des singes entraînés à réaliser la tâche de saisie a été enregistrée afin de clarifier les rôles respectifs de NI et ND. L’histologie montrait que les cellules modulées par la tâche étaient situées dans l’IN antérieur, proche du ND, mais pas dans le ND comme le suggérait la littérature.
Globalement, les patrons de décharge cellulaire étaient proches de ceux observés dans le cortex cérébelleux, mais se distinguaient de ceux observés dans les aires motrices du cortex cérébral. En effet, si 21-25 % des cellules cérébelleuses répondent de manière préparatoire à l’arrivée de la perturbation, seulement 0-6 % ont un tel patron de décharge dans le cortex cérébral. Ces résultats montrent l’importance du cervelet dans le contrôle de la musculature pour l’adapter à l’arrivée d’une perturbation prévisible.
Ensuite, les inactivations réalisées chez le dernier singe induisaient différents symptômes réversibles de l’ataxie cérébelleuse. Principalement, lorsque la zone latérale des noyaux était inactivée, le singe était handicapé essentiellement au niveau des gestes d’atteinte mettant à contribution la musculature proximale: lorsque le bras du singe était libre, l’enregistrement des forces et des moments exercés sur l’objet saisi montrait les effets du tremblement dynamique et de la dysmétrie; par contre, lorsque le bras était fixé par une orthèse réduisant les mouvements du coude et de l’épaule, les effets de l’ataxie étaient réduits et l’animal réalisait la saisie avec moins de forces et de moments inappropriés ainsi que moins de tremblements dynamiques.
Ces résultats suggèrent que les lésions cérébelleuses aient des effets plus faibles sur les mouvements distaux des doigts et du poignet que sur ceux du coude et de l’épaule. Par conséquent, restreindre les mouvements de l’épaule et du coude chez les patients cérébelleux pourrait les aider à effectuer des tâches manuelles précises. Cette recherche a notamment clarifié le rôle du cervelet dans la correction et l’anticipation d’erreurs de mouvement, mais aussi son implication dans les processus attentionnels et émotionnels.
Ces trois études poursuivaient l’évaluation du modèle neuroscientifique de J. Paillard qui explique comment les « informations » sensorielles, motrices, cognitives et émotionnelles sont intégrées dans le cerveau. Nous avons donc confirmer l’importance de la réafférence sensorielle dans le contrôle du mouvement, mais aussi déterminer comment le cervelet contribue à intégrer les informations sensorimotrices, émotionnelles et attentionnelles. Ces projets contribuent à offrir un substrat scientifique aux pratiques éducatives et thérapeutiques basées sur les approches psychomotrices et psychocorporelles.
Cela dit, deux résultats touchant l’intégration des afférences attentionnelles et émotionnelles ont été publiés dans la thèse, mais seulement partiellement dans les revues savantes. C’est ainsi qu’elles n’ont pas pu recevoir l’attention nécessaire de la part de la communauté scientifique, car ils remettaient en question certaines théories défendues par le directeur de thèse A. Smith et, son ami et confrère, WT Thatch. Pourtant, ces découvertes sont très cohérentes avec de nouvelles recherches en neurosciences affectives et cognitives, notamment celles qui exposent les bases neurologiques des fonctions exécutives. D’ailleurs, les articles publiés ont reçu – malgré la publication partielle des résultats – une bien plus grande attention ces dernières années qu’il y a 20 ans.
En fait, Smith se refusait à l’idée que les systèmes émotionnel et cognitif puissent moduler le fonctionnement du cervelet. Or, plusieurs cellules enregistrées démontraient cette influence de manière très claire. Lorsque de telles cellules apparaissaient, le protocole de recherche a été légèrement modifié pour s’assurer qu’il ne s’agissait pas d’un artéfact. En conclusion, cette découverte est très cohérente avec les différentes théories et pratiques psychomotrices… La thèse de Joël Monzée expose toutefois tant les preuves scientifiques que leur cohérence avec des études notamment rapportées par Schmahmann. D’ailleurs, les articles publiés ont reçu – malgré la publication partielle de certains résultats – une bien plus grande attention ces dernières années qu’au moment de leur publication vingt ans plus tôt.
De même, la recherche utilisant l’inactivation transitoire des noyaux a révisé les résultats préalablement publié par Thatch. Ce dernier affirmait que la partie latérale du cervelet contrôlait la motricité fine de la main. Or, il s’avère – avec les études de Joël Monzée – que cette section du cervelet contrôlerait plutôt la régulation de processus émotifs et cognitif, ce qui est très cohérent avec les connaissances actuelles sur les fonctions exécutives qui automatisent des habiletés et compétences humaines. Le protocole de recherche a été questionné à plusieurs reprises, alors que les études anatomiques ont également démontré la solidité des découvertes. La «reformulation» de la théorie de Thatch a été exposée dans la thèse de Joël Monzée.
Études en psychopédagogie:
Décloisonner les apprentissages
Initiée dans le cadre d’une table de concertation animée par CRD/CRÉ de Montréal, Joël Monzée a dirigé cette recherche-intervention qui a permis de tester un nouveau modèle d’apprentissage des sciences auprès de 5000 enfants des écoles primaires de l’Île de Montréal entre 2003 et 2006. Cette initiative a permis de développer six manuels pédagogiques et un rapport de recherche (supervision de Ch. Bélanger).
Les publications sont toutefois au nom de l’auteure principale (Ch.B.), induisant une regrettable erreur de probité intellectuelle (non dénoncée pour encourager la poursuite du projet d’implantation). Ainsi, le fruit de cette recherche contribue encore aujourd’hui à animer les cours de sciences du primaire dans le Grand Montréal et dans diverses écoles du Québec.
Cette recherche, initiée durant les études de premier cycle et poursuivie durant deux ans après diplomation. Il s’agissait de tester l’efficacité d’une pratique d’enseignement multidisciplinaire (décloisonnement des apprentissages), centrée sur la découverte de sa région natale pour asseoir l’estime de soi et la confiance en soi des enfants. L’innovation pédagogique a été testée dans une « année 1 » dans une triple classe durant le premier cycle d’études en psychopédagogie et, soutenue par un organisme qui y voyait un moyen très structurant pour leur région, durant une « année 2 » auprès de plusieurs classes primaires. La pratique s’est transformée en manuel scolaire qui a été utilisé dans des écoles de cette région par la suite.