Questionnement éthique face à l’injection d’un candidat-vaccin chez les moins de 12 ans…

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Une personne m’a écrit. Une parmi d’autres. Une mère inquiète. Une mère qui a accepté les mesures sanitaires depuis 18 mois, qui encourage ses enfants à faire attention et respecter les consignes. Une mère attentionnée… qui se pose des questions et qui ne voit pas assez de nuances dans les discours actuellement médiatisés.

« Cher Joël, J’aimerais votre avis sur l’obligation vaccinale et bientôt la vaccination chez les enfants ça m’inquiète énormément alors aussi d’où mon choix de voir au niveau école à la maison même si ma fille aime beaucoup l’école j’adhère pas à ce qui s’en vient. »

Depuis des mois, d’autres parents, mais aussi des journalistes, m’expriment ce questionnement. Actuellement, c’est pour le candidat-vaccin proposé contre les formes graves du COVID, mais précédemment c’étaient en regard des vaccins usuellement suggérés pour les enfants…

Cette réflexion est d’autant plus importante que le candidat-vaccin est proposé aux adolescents depuis la fin du printemps et sera très fortement suggéré aux enfants de 6 à 12 ans dans les prochaines semaines a-t-on appris cette semaine.

Dans un premier temps, je vais discuter des vaccins usuellement proposés aux enfants pour contrer les maladies infantiles. Ensuite, je présente des données scientifiques récentes qui permettent de se questionner quant à la pertinence de vacciner des mineurs. Enfin, j’expose pourquoi le discernement sera la meilleure des ressources pour les parents, afin de se faire une idée claire de leur décision.

LES VACCINS USUELS

Depuis le début de ma vie clinique, les avantages et inconvénients de la vaccination des enfants est régulièrement exploré à la demande de mes patients. Quelque fois, c’est parce que le parent a entendu parler des « partys de varicelle ». C’est à dire que des personnes se regroupent pour stimuler le système immunitaire de leur jeune enfant, alors qu’un des jeunes présents a attrapé cette maladie infantile. Ces patients voudraient prendre une décision mûrement réfléchie.

Bien sûr, je ne leur dirai jamais quoi faire. Mon rôle est de les écouter, puis de les amener à se questionner et à regarder les différentes zones de risque pour s’assurer de faire le bon choix pour leur famille. Souvent, ils ont peur des effets secondaires de la vaccination infantile et ne savent pas à qui en parler. Dans mon bureau, ils peuvent se déposer et se questionner. Ils ont juste besoin d’être en paix avec la décision qu’ils vont devoir prendre. Cela leur permettra d’assumer les conséquences heureuses et fâcheuses.

Quelque part, on veut tous le bien de nos enfants. On veut tous qu’ils soient en santé et heureux. Fondamentalement, personne ne veut nuire à son voisin non plus. Ni aux gens, en général. Un vaccin nécessaire, pourquoi pas… Mais, qu’en est-il pour les vaccins et les enfants?

Les produits généralement offerts aux enfants, comme le fameux ROR, protègent directement les enfants qui pourraient contracter une maladie infantile et en avoir des séquelles. Pour certains parents, une vaccination et l’un ou l’autre rappel inquiètent déjà un peu plus… Que faire?

Bien sûr, les oreillons – par exemples – venaient par vagues épidémiques chaque lustre et affectaient environ 90% des jeunes. Certains s’en sortaient bien. D’autres avaient des complications. La vaccination, obligatoire en France, mais libre au Canada et en Belgique, a réduit ces vagues à une peau de chagrin. L’immunité collective semble avoir joué son rôle, bien que des infectiologues commencent à se questionner en regard de nouvelles formes qui apparaissent chez l’adulte pourtant vacciné depuis l’enfance.

UNE QUESTION TRÈS DÉLICATE

Si les maladies, comme la rougeole ou la rubéole, affectent les enfants et peuvent conduire – dans certains, mais rares, cas – vers des complications menant à l’hospitalisation, le vaccin est une manière de les protéger directement. D’un point de vue médical, c’est justifiable, et ce, d’autant plus que ce sont des virus qui ne mutent quasiment pas. Une vaccination protège pour longtemps, très longtemps…

De même, l’épidémie de variole qui frappa le Canada en 1958-59 et qui faisait 30% de décès a forcé le gouvernement de l’époque à vacciner tout le monde.D’un point de vue médical et gouvernemental, la vaccination se justifiait également, puisque le taux de létalité est tombé à 3% durant la pandémie. Il faut aussi savoir que les symptômes étaient aussi démonstratifs que spécifiques à la présence de ce virus, donc on pouvait isoler rapidement les malades. Avec la vaccination, l’isolement des malades et un virus très stable, l’immunité collective s’est installée à tel point que, aujourd’hui, la variole est éradiquée.

Pour le ROR, il a aussi apporté une certaine protection des enfants. Cela n’empêche pas certaines inquiétudes qu’on peut avoir à cause des adjuvants qui stimulent l’efficacité du principe vaccinal. D’ailleurs, c’est souvent la présence de ces promoteurs qui font hésiter les parents. Toutefois, une surveillance des agences de la Santé est sensée faire le suivi d’éventuelles complications et de s’assurer que les compagnies ne tournent pas les coins ronds pour rentabiliser au maximum leurs processus de fabrication.

Cependant, mon expérience clinique m’a interpellé à de nombreuses reprises. Parfois, les parents me rapportent des symptômes qu’ils ont observés après la vaccination de leurs jeunes enfants. Les situations les plus fréquentes découlent du Gardasil offert aux fillettes de dix ans et aux adolescentes de quatorze ans. Ce n’est pas mon expertise de faire des liens, je peux toutefois écouter les inquiétudes du parent ou de l’adolescente. Quoi qu’il en soit, je les invite à prendre rendez-vous avec leur médecin.

Là, les personnes butent sur deux obstacles: le dogme vaccinal et la procédure de signalement. D’une part, le dogme agit comme une occasion de clore immédiatement le débat. « Les vaccins sont sécuritaires. Si votre enfant est malade, c’est dû à autre chose. » Le médecin a peut-être raison sur le plan clinique mais, sur le plan humain, la fin de non-recevoir a créé un doute. Du patient face à son médecin et du citoyen face aux processus de vaccination dans son ensemble. Doute qui se propage d’amis en amis… Pourquoi ne pas avoir pris le temps de bien accueillir le patient?

D’autre part, le médecin qui prend en compte les symptômes rapportés par son patient doit remplir un long formulaire et l’envoyer à la santé publique. Or, il n’est pas payé pour cet acte et la pénurie de médecins fait en sorte qu’il y a une inévitable balance des priorités. Et puis, aucun médecin que j’ai questionné à ce sujet ces dernières années ne m’a jamais rapporté qu’il avait reçu un retour d’appel des autorités de surveillance pour aller plus loin dans l’enquête. À quoi cela sert, alors, de produire un rapport?

QUI DOIT ÊTRE PROTÉGÉ?

La présente campagne vaccinale est fortement encouragée par les gouvernements et plusieurs entreprises, dont les réseaux sociaux, ainsi que les influenceurs. Elle est renforcée par différentes stratégies très médiatisées, comme des publicités explicites et des récompenses (comme la bière, le hot-dog ou la loto) ou une limitation des accès aux services non-essentiels (création de pass-sanitaires pour les vaccinés adéquatement), voire imposées pour certains corps de métier.

Ce furent d’abord les adultes vulnérables, puis les adultes d’âge mûr et enfin les jeunes adultes qui ont pu recevoir le candidat-vaccin. Au début, on parlait de 65% de taux de vaccination nécessaire (hiver 2021), puis de 75% (printemps 2021) et enfin de 95% (été 2021). Par ailleurs, PFZ et MDA ont multiplié leur lobbying tant auprès des agences de santé que des gouvernements pour que les adolescents (été 2021) et les enfants (automne 2021) soient vaccinés rapidement.

Or, deux problèmes sur le plan éthique sont présents. D’une part, il y a une différence entre les informations qui sont véhiculées au sein de la population et ce que l’on sait à travers les études épidémiologiques rapportant les données vérifiées dans les hôpitaux. Les personnes lourdement affectée par le virus ne sont pas nécessairement des personnes âgées, mais ce sont surtout les personnes qui ont de graves facteurs de risques, voire des comorbidités établies depuis longtemps dont l’obésité (80% des hospitalisations et 88% des décès) ou la démence et l’Alzheimer (selon la manière de considérer les maladies chroniques, alors que l’obésité n’est plus un facteur considéré, alors qu’ils comptabilisent ses effets sous-jacents). De plus, on constate que ce sont surtout les personnes déjà en fin de vie parce qu’elles sont affectées par plusieurs maladies chroniques non-stabilisées. Ces données n’ont quasi pas changé depuis le premier rapport épidémiologique fourni par l’Italie durant l’hiver 2020, alors qu’ils étaient aux prises avec les effets dévastateurs de la première vague.

Les décès chez les mineurs sont extrêmement rares et uniquement chez des enfants dont l’espérance de vie était déjà largement hypothéquée, notamment une Québécoise de 16 ans décédée avec de très lourdes comorbidités. De même, de Laurentiens de 22 et 30 ans sont décédés, mais ils étaient affectés par de l’obésité morbide. Selon le Journal de Montréal, il y aurait six autres jeunes adultes, dont un de 19 ans « en bonne santé » expliquent les journalistes qui ne citent aucune source pour étayer leurs propos, ni préciser les éventuelles comorbidités. Certes, c’est triste… J’ai de la compassion pour leur famille respective, mais est-ce que cela justifie l’intensité de la présente campagne?

D’autre part, le British Medical Journal – un des plus sérieux journaux scientifiques dans le domaine de la santé – a révélé de nombreux problèmes dans la manière dont le processus de vérification tant de l’obtention des autorisations que du suivi des personnes vaccinées. Sommité internationale, Peter Doshi vient de publier une large revue de toutes les problématiques scientifiques, éthiques et politiques du processus d’autorisation du candidat-vaccin par la FDA cette semaine.

À la rigueur, ces molécules réduisent les risques des formes graves chez des personnes vulnérables, l’acceptabilité transitoire se justifiait, mais est-ce que c’est toujours le cas pour les ados et les enfants?

UNE BALANCE DES RISQUES

En médecine, on doit, normalement, une balance des risques: y a-t-il plus de risques ou moins de risques pour administrer ou non un médicament. Les médecins vont alors prendre une décision. Souvent, les symptômes sont clairs et la décision est facile. Parfois, ils vont consulter leurs collègues pour nuancer leurs perceptions ou consulter la littérature scientifique pour prendre une décision en leur âme et conscience, tout en se basant aussi sur les protocoles normalement établis par des personnes sans conflits d’intérêts et orchestrés par les associations professionnelles.

Généralement, on a aussi du recul sur les molécules proposées. Les essais sont scrutés à la loupe par les agences de Santé. L’acceptabilité d’un médicament demande généralement huit à dix ans pour la FDA, mais douze ans pour Santé Canada et l’Agence européenne.

Dans le cas de présents candidats-vaccins, on a court-circuité cette période d’essai. C’était compréhensible au printemps 2020, mais est-ce encore le cas aujourd’hui? On connaît beaucoup mieux la maladie, sommes-nous toujours dans l’urgence?

Ce qui est encore plus problématique sur les plans tant médical qu’éthique, ce sont les enfants et les adolescents ainsi que, dans une moindre mesure, les jeunes adultes: on ne connaît pas les effets à court, moyen et long terme sur les différents organes des patients qui ont reçu une ou plusieurs doses du candidat-vaccin.

D’abord, les données chez l’animal ne sont pas encore publiées pour savoir comment les systèmes physiologiques réagissent. Là encore, c’était sans doute acceptable durant l’été 2020, alors que notre imaginaire était sidéré par le nombre de décès de personnes âgées vulnérables. Mais, 15 mois plus tard, est-ce encore justifiable? Comment se fait-il que les agences de sécurité et les gouvernements qui doivent prendre des décisions difficiles ne soient pas informés des effets sur les organes? Comment se fait-il aussi que cette question soit occultée dans le milieu scientifique?

QUELS SONT LES RISQUES RÉELS POUR LES ENFANTS ET LES ADOS?

Si l’enfant ou l’ado a un risque sévère de complications ou de mortalité face à un virus émergent, l’idée d’une vaccination est envisageable. C’est sans doute un moindre mal. Toutefois, si un jeune en santé a plus de risque de recevoir une météorite sur la tête que de décéder du virus, est-ce normal de lui faire prendre le risque d’affecter sa santé pour protéger les ancêtres?

Personnellement, je ne veux pas que mes enfants prennent un risque pour me protéger! C’est à moi de les protéger au mieux. Je donnerais un rein à l’un de mes enfants, mais je refuserais qu’ils en fassent de même. Et je m’inquiète de cette dynamique omniprésente dans les médias et les discours politiques qui, même si je comprends les peurs et angoisses de la population, inverse diamétralement notre rôle de viser, avant toute chose, à protéger les mineurs.

Cette campagne vaccinale intense peut forcer une décision contre l’intime conviction de la personne. Comme je le rappellerai ci-dessous, il y a diverses stratégies pour stimuler son système immunitaire. Pourquoi ne pas laisser le libre choix, alors que ces stratégies ne doivent pas être si ridicules que cela, puisqu’une grande majorité des personnes testées « positif » sont asymptomatiques. N’y a-t-il pas un non-sens dans les discours de certains spécialistes?

Par ailleurs, les mesures punitives brisent un élément fondamental du droit humain, de la médecine et de la recherche: comment la personne peut seulement user de son droit à un consentement libre et éclairé avant de se faire inoculer un candidat-vaccin? Si les enfants participent à la prise de décision, est-ce que l’entourage respectera leur décision positive ou négative? Est-ce qu’un refus sera le signal d’une interdiction de faire des activités sociales et sportives pourtant essentielles à leur développement, et ce, comme on vient de le décider pour les ados et les jeunes adultes?

Un autre élément majeur concerne la Loi québécoise qui interdit de faire des recherches invasives chez les mineurs. La seule exception, c’est lorsque la vie de l’enfant ou de l’ado est clairement en danger et qu’il n’existe aucun autre moyen pour assurer sa survie. Dans la présente situation, le candidat-vaccin est expérimental. N’a-t-on pas franchi une ligne rouge en permettant la vaccination des ados? Et que dire des jeunes de moins de 12 ans?

Transmission du virus chez les vaccinés et les non-vaccinés. Source: CDC – Août 2021

LA CHARGE VIRALE SEMBLE SIMILAIRE SELON LE CDC

À juste titre, on entend beaucoup les peurs des spécialistes et autres urgentologues depuis 18 mois. Comment se fait-il qu’ils n’ont pas étudié les conditions qui font en sorte que 99% des personnes testées positivement s’en sortent sans aller aux soins intensifs? Comment se fait-il qu’ils guérissent simplement grâce à la qualité de leur système immunitaire? Comment se fait-il qu’on ne contrebalance pas les opinions des infectiologues avec des avis d’un panel multidisciplinaire qui contribuerait à établir une meilleure compréhension des enjeux globaux pour les enfants et les ados?

Vaccine-t-on des ados et, bientôt, des enfants pour « éviter que le virus ne se propage » alors que toutes les annonces gouvernementales rappellent que même vacciné on transmet le virus? Est-ce logique de vacciner des enfants et des ados pour qu’ils ne transmettent pas le virus, alors qu’ils le transmettront quand-même? Ne risquons-nous pas de créer un réel problème qui serait plus grave que l’hypothétique efficacité du candidat-vaccin?

Ces questions éthiques ne sont pas banales. En effet, deux études publiées à la fin du printemps 2021 viennent renforcer la nécessité de prudence: des examens post-mortems chez des adultes ayant reçu la molécule (US) et des animaux (Japon) montrent que le produit se répand dans pratiquement tous les organes.

Pire, l’efficacité de la vaccination deux-doses passe de 95% (deux semaines après la 2e injection selon PFZ et MDA) à 66% après 3 mois (Québec) et sous la barre des 40% après 6 mois (Israël et United Kingdoms). Est-ce que cela vaut la peine de faire prendre un risque inconnu aux enfants et aux adolescents pour une efficacité si réduite? Va-t-on ouvrir la porte à une vaccination obligatoire du berceau au lit de mort, et ce, tous les six mois?

Or, il appert que, selon une étude qui vient d’être publiée par le BMJ, les personnes non-vaccinée avec le produit expérimental semblent mieux réagir aux différents variants. Quel sera les effets d’une inoculation du candidat-vaccin sur le système immunitaire de nos enfants et ados?

Je n’ai aucune intention de dire qu’il ne faut pas prendre soin des personnes vulnérables potentiellement à risque si elles contractent ce type de coronavirus. Je ne minimise pas les risques pour ces personnes, loin de là: un de mes amis y a succombé et plusieurs parents d’amis ou de collègues sont malheureusement décédés. Je questionne les risques que l’on fait prendre aux ados et aux jeunes adultes en santé sous la contrainte, alors que la campagne chez les enfants pourrait débuter en octobre ou en novembre prochain.

QUE FAIRE ALORS QUAND ON EST PARENT?

Je reviens à la maman qui m’écrivait.

Son inquiétude est fondée puisque, pour reprendre les termes exposés par le directeur de la campagne de vaccination au Québec, « la vaccination des enfants de 6 mois à 12 ans est un secret de Polichinel » affirmaitDaniel Paré.

Quelle que soit la décision prise, il y a des conséquences que chaque parent doit assumer pour lui-même et pour ses enfants, quel que soit son choix. Le tout, c’est d’avoir pris le temps de réfléchir aux différentes options pour prendre soin de son système immunitaire et, ensuite, d’accompagner ses enfants pour qu’ils se sentent sereins dans cette décision.

RÉFÉRENCES COMPLÉMENTAIRES

Lévesque F, Vers la vaccination des moins de 12 ans, LaPresse, 26 août 2021.

Edmunds WJ et al. The pre-vaccination epidemiology of measles, mumps and rubella in Europe: implications for modelling studies, Epidemiol Infect., no 125,‎ 2000, p. 635-650.

Dayan GH, Quinlisk P & Parker AA. Recent resurgence of mumps in the United States, New England Journal of Medicine, no 358,‎ 2008, p. 1580-1589

Gherardi R. K, Lessons from macrophagic myofascitiis: towards definition of a vaccine adjuvant-related syndrome; Revue neurologique; 2003, vol. 159, no2, p. 162-164

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Monzée, J. Médicaments et performance humaine, Éds Liber, Montréal, 2010.

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