Ce texte était paru, dans un premier temps, sur mon mur facebook. En quelques jours, plus de 1600 relais et 230 commentaires rien que sur la version présente sur mon mur. J’ai donc décidé de placer cette réflexion parmi les chroniques de ce blogue…

On parle de permettre aux enfants et aux ados de revenir en classe d’ici la fin mai.

D’un point de vue « santé publique », c’est une voie nécessaire pour créer une vaccination naturelle (70% des personnes atteintes et guéries créeraient une barrière à une nouvelle pandémie).

D’un point de vue « humain », les messages ont créé – pour beaucoup – une crainte et des peurs viscérales, voire une panique, à l’idée de contracter le virus.

D’un point de vue « jeune », ils ont le goût de sortir des maisons et revoir leurs amis. Certains sont stressés face au virus, d’autres sont simplement excité à passer du temps avec leurs copains ou, enfin, leur amoureux!

SEPT FREINS

Quelques questions restent en suspend:

1) la santé parfois délicate des enfants HDAA;

2) la santé du personnel des écoles dont certaines personnes ont les caractéristiques à risque (comorbidités);

3) la santé des parents des élèves qui seraient affectés par une ou plusieurs comorbidités,

4) la santé des conducteurs et conductrices des autobus scolaires (on les abolit et on incite le voyagement parental?),

5) l’impossibilité de distanciation physique en classe (le rapport prof-élève ou les travaux de groupes, se passer une efface ou un crayon, etc.), d’interdire les contacts et les jeux dans la cours et les sports en éducation physique (soccer, volley, basket,…);

6) la médiatisation des coupables (est-ce qu’une école où il y aurait une éclosion de cas serait ciblée par les médias comme certains CHSLD?);

7) la stigmatisation d’un jeune qui serait le vecteur de propagation et de ses parents comme « coupables » aux yeux de la communauté…

Il y aura – en tout cas – besoin de support pour les équipes écoles et pour les parents, car l’encadrement scolaire ne doit pas faire naître des angoisses chez les jeunes. Ce serait plus effroyable que le confinement actuel.

UNE SOLUTION

Et si la Santé publique permettait à ce que les enfants et ados recommençaient à se fréquenter dans la maison de l’un ou de l’autre?

=> solution pour la garde des enfants dont les parents travaillent, mais n’ont pas accès aux services de garde,

=> solution pour les ados qui ont le droit à leur vie sentimentale (combien n’ont pas touché leur amoureux ou amoureuse depuis des semaines?),

=> solution pour voir l’incidence sur la courbe des malades sans qu’on n’ouvre trop vite les écoles.